Cette fermeture est attribuée à un manque de production suffisant et à une concurrence de plus en plus intense de la part des grands exportateurs.
La tristesse se lisait sur les visages des nombreuses femmes qui y étaient employées. Selon Boubacar Konta, président de l'interprofession cajou du Sénégal (Icas), la survie des usines de transformation dépend d'un soutien gouvernemental, notamment à travers des subventions pour le cajou afin de mettre en place des stratégies de sauvegarde.
Le président Konta déplore que l'État ait été sollicité à plusieurs reprises sans qu'aucune action concrète ne soit entreprise. Il souligne que les exportateurs indiens et vietnamiens dominent actuellement le marché, empêchant les unités industrielles locales de fonctionner efficacement, à tel point qu'il ne reste plus un kilogramme de stock.
Actuellement, treize autres unités de transformation font face à la fermeture. Le président Konta révèle qu'ils ont rencontré le ministre de l'Industrie, qui a promis de les soutenir, mais jusqu'à présent, aucune avancée n'a été signalée.