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Face aux critiques, Sonko dégaine : « Tolérance zéro ! »

Face aux critiques croissantes dans les médias et les prises de position de certains membres de la société civile, le Premier ministre Ousmane Sonko a tenu des propos fermes et tranchants. Il annonce la fin de la complaisance, cible ceux qu’il accuse de dérives verbales, et appelle le président Diomaye Faye à agir pour mettre fin à ce qu’il qualifie de « dérapages médiatiques ».
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C’est un Ousmane Sonko déterminé et offensif qui s’est exprimé face à la presse ce week-end. Agacé par ce qu’il considère comme des attaques injustes et répétées, le Premier ministre a clairement affiché sa nouvelle ligne de conduite ; tolérance zéro. « Nous ne tolérerons plus aucune insulte, aucune insinuation mensongère. Ceux qui croient que nous allons rester silencieux se trompent lourdement », a-t-il lancé.

Face aux critiques, Sonko dégaine : « Tolérance zéro ! »

Dans un ton ferme, il s’est présenté non seulement comme homme d’État, mais aussi comme chef de famille et figure politique d’envergure internationale, affirmant que les attaques personnelles portées à son encontre sont inacceptables. « Pour quelqu’un qui est père, mari, et représentant du Sénégal à l’étranger, il est inadmissible de devenir la cible de propos aussi dégradants », a-t-il déclaré.

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Face aux critiques, Sonko dégaine : « Tolérance zéro ! »

Dans son intervention, Ousmane Sonko ne s’est pas contenté de s’en prendre aux médias. Il a violemment critiqué une partie de la société civile, qu’il a qualifiée de « fumiers », dénonçant leur hypocrisie et leur prétendue complaisance envers l’ancien régime tout en s’érigeant aujourd’hui en donneurs de leçons.

Sonko ne s’est pas arrêté là. Il a interpellé directement le président Bassirou Diomaye Faye, l’invitant à prendre ses responsabilités pour réguler les dérives médiatiques et protéger les institutions contre ce qu’il qualifie de campagnes de déstabilisation. À défaut, il se dit prêt à « agir en toute souveraineté ». « Même dans les plus grandes démocraties, ce type de comportement médiatique ne serait pas toléré », a-t-il rappelé, appelant à une réforme en profondeur du paysage médiatique sénégalais.

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