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La grosse découverte des enquêteurs sur Badara Gadiaga

Les choses se compliquent pour Badara Gadiaga. Son dossier a été corsé par trois lourdes charges d'inculpation : discours contraire aux bonnes mœurs, diffusion de fausses nouvelles, et offense à une personne exerçant tout ou partie des prérogatives du président de la République. Pis, le procureur a demandé l'ouverture d'une information judiciaire contre le chroniqueur de "Jakaarlo".
Badara-Gadiaga
Badara-Gadiaga

Badara Gadiaga n'entrevoit pas encore le bout du tunnel. Le parquet a sollicité l’ouverture d’une information judiciaire contre lui. Le dossier, confié au doyen des juges, porte désormais sur trois chefs d’accusation. Il est poursuivi pour discours contraires aux bonnes mœurs, diffusion de fausses nouvelles, offense à une personne exerçant tout ou partie des prérogatives du Président de la République.

La grosse découverte des enquêteurs sur Badara Gadiaga

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Au cours de l’enquête, les policiers ont approfondi leurs recherches sur les activités de Badara Gadiaga. Ils ont découvert une plateforme numérique dénommée GSIE. Lors de sa deuxième audition à la Division spéciale de cybercriminalité (DSC), Badara Gadiaga avait refusé de révéler les noms de ses sociétés. Toutefois, l’enquête a révélé qu’il aurait perçu des fonds via cette plateforme.

La grosse découverte des enquêteurs sur Badara Gadiaga

9 millions de FCFA transféré dans un compte bancaire technique Omba

Les investigations techniques menées par les autorités ont permis d’identifier des mouvements bancaires jugés suspects. Entre le 4 mai et le 29 juin 2025, un montant total de 9 millions de FCFA aurait été transféré depuis le compte bancaire technique Omba, rattaché à la société GSIE Orange Money, hébergée à la Banque Atlantique, et attribuée à M. Gadiaga.

Badara Gaduaga nie tout

Badara Gadiaga a nié l’origine illicite des fonds, affirmant toutefois l’avoir utilisée pour transférer des fonds depuis son compte bancaire vers son compte Orange Money. Sa défense conteste fermement l’interprétation des enquêteurs. Selon ses avocats, les flux financiers identifiés proviendraient d’un prêt bancaire contracté auprès de l’ACEP, et les transactions via GSIE seraient simplement des opérations interbancaires classiques, sans lien direct avec une société personnelle. Ils dénoncent une confusion technique autour du rôle de GSIE Technology, une fintech spécialisée dans l’interconnexion des systèmes financiers, qui agit comme passerelle entre banques et plateformes de monnaie électronique.

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