Condamné le 3 juin dernier, à trois mois de prison ferme, assortie d'une amende de 100 000 F CFA pour diffusion de fausses nouvelles, l'activiste a été extrait hier lundi, de la prison de Rebeuss. Il est poursuivi pour une nouvelle affaire qui l'oppose à l'avocat Me Ousseynou Fall. Ce dernier a porté plainte contre lui pour "injures publiques et diffamation". C'est ce mardi qu'il a été présenté au procureur de la République.
L’activiste a été extrait de sa cellule de prison par les éléments de la Sûreté urbaine de Dakar qui l’ont conduit dans leurs locaux; Les faits incriminés remontent à la veille de l’élection présidentielle 2024. Lors de son audition, Bah Diakhaté n’a pas coopéré avec les enquêteurs. Il a refusé de répondre aux questions posées par les limiers, arguant que les faits incriminés ont été effacés par la Loi d’amnistie, rapporte L'Observateur.
Bah Diakhaté estime que les faits qui lui sont reprochés sont déjà amnistiés et que son arrestation est une violation de la Loi d’amnistie. Après ce refus d’obtempérer, l’activiste a, malgré tout, été placé en position de garde à vue. En attendant le dénouement de cette affaire, il reste à Bah Diakhaté de purger quelques jours de sa peine de 3 mois ferme dans l’affaire de diffusion de fausses nouvelles et d’offense envers une personne occupant une fonction comparable à celle du chef de l’État.
Il y a lieu de signaler que l'activiste Bah Diakhaté, est également sous le coup d'une autre procédure judiciaire qui fait suite à la plainte déposée contre lui par Ababacar Mboup, ancien patron d’And Sam Djiko Yi.