Le journal L’Observateur, qui cite une source policière, a annoncé que les manifestants arrêtés sont âgés de 16 à 25 ans.
Concernant leurs motivations, le média affirme que « La plupart d’entre eux ne peuvent expliquer les raisons des manifestations. Ils sont encadrés par des meneurs qui les incitent à saccager les biens publics et privés. (…) Ce sont des personnes qui troublent l’ordre public si une occasion se présente. Même si l’affaire, objet des affrontements, ne les concerne pas ».
Manifestations infiltrées par des pilleurs
Selon la même source, certains manifestants ne sont d'aucune obédience politique, mais sont toujours à l'affût des moments opportuns « pour troubler l’ordre public en volant, pillant, incendiant ».
Pour rappel, après la condamnation de Ousmane Sonko, candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2024, à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », des manifestations meurtrières ont été signalées dans plusieurs villes du Sénégal.
Le bilan macabre de ces émeutes est passé de 9 à 16 morts en 48 heures.
Si l’opposant a été acquitté des faits présumés de viols et de menace de mort. Il devra en outre s'acquitter d'une amende de 600 000 F CFA. Par ailleurs, « La candidature d’Ousmane Sonko est hypothéquée », a déclaré Me Djiby Diagne, un de ses avocats alors que « la décision de l'arrêter ou pas dépend du ministère public », indique la robe noire.
Certaines organisations telles que l'ONU et l’Union africaine ont également exprimé leur préoccupation face à la détérioration de la situation au Sénégal et ont appelé au respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales.