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Trésor : le film de l'arrestation du cambrioleur et les coulisses de l’enquête

Après une cavale de 37 jours, Moctar Sall, le présumé auteur du cambriolage survenu à la direction de l’informatique du Trésor, a passé sa première nuit en détention ce mercredi 9 avril. Arrêté en plein cœur de Sandaga par les éléments de la Sûreté urbaine (Su) de Dakar, L’OBS rejoue le film de son arrestation et dévoile les coulisses de l’enquête.
Tresor public sénégalais
Tresor public sénégalais

La Sûreté urbaine (SU) a procédé à l’arrestation du supposé cambrioleur du Trésor public. Nommé M. Sall, il est âgé de 26 ans et domicilié à Rebeuss. Après une cavale de 37 jours, Moctar Sall, le présumé auteur du  cambriolage survenu à la direction de l’informatique du Trésor, a passé sa première nuit en détention ce mercredi 9 avril. Arrêté en plein cœur de Sandaga par les éléments  de la Sûreté urbaine (Su) de Dakar, L’OBS rejoue le film de son arrestation et dévoile les coulisses de l’enquête.

Moctar Sall, natif de la localité de Banadji, sise dans le nord du pays, est placé en garde à vue à la Sûreté urbaine de Dakar. Il n’a pas réfuté les charges retenues à son encontre. L’Observateur, qui a fouiné dans ce vol qui a fait grand bruit, revient sur les éléments de cette investigation rondement menée par les limiers de la Su. Exploitées avec minutie, les vidéos ont révélé les minutes clés du cambriolage, offrant une silhouette fugace, mais révélatrice. Selon les informations de L'OBS, on y distingue un homme, avançant prudemment vers un arbre sous l’immeuble R+3 abritant la Direction de l’informatique. Le cambrioleur avait emporté une somme de 200 000 FCfa, deux ordinateurs qui étaient rattachés au serveur de la direction renfermant les informations financières du trésor public.

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Son arrestation à hauteur du marché Sandaga

Les limiers de la Su n’avaient sous la main aucune trace, aucun prélèvement scientifique à même de conduire les investigations. Pas même les empreintes laissées par l’intrus dans les bureaux 22, 18, 20. Les enquêteurs s’orientent alors vers une autre méthode : la reconstitution numérique des présences aux alentours. Les limiers de la Su vont ainsi réquisitionner les caméras de surveillance de la voie publique et celles appartenant à des privés. Cet exercice éprouvant va mobiliser les enquêteurs qui, au bout de plusieurs nuits de visionnage, vont enfin tomber sur des séquences vidéos (avec une visibilité très faible dû à la pénombre), montrant le présumé cambrioleur commettre son forfait en grimpant sur un arbre, avant d’accéder au 2e étage de l’immeuble du Trésor.

Désormais fixés sur les circonstances du cambriolage, des réquisitions sont aussi adressées aux opérateurs téléphoniques pour identifier les téléphones actifs dans la zone à l’heure du cambriolage. Une stratégie qui a permis de sérier des numéros de téléphone dont celui du supposé cambrioleur mentionné en gras dans leurs petites notes. Il revient régulièrement dans la liste et son détenteur, un certain Moctar Sall, se retrouve en ligne de mire. Le piège se referme lentement mais sûrement. Grâce à des moyens de géolocalisation, les mouvements de l’individu sont surveillés pendant plusieurs jours. C’est finalement à Sandaga que l’homme sera localisé. Les policiers interviennent avec rapidité et précision. L’arrestation est propre. Moctar Sall n’oppose aucune résistance.

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