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El-Hadji Diouf a marqué les esprits partout où il est passé, que ce soit pour ses talents ou sa personnalité. Formé à Sochaux avant de rejoindre plus tard le RC Lens après un crochet par Rennes, il a ainsi laissé une trace dans le Doubs.
Sur le terrain, ses dribbles faisaient vibrer les supporters, tandis qu’en dehors, ses actions et déclarations ne laissaient personne indifférent. Mickaël Isabey, l’ancien milieu des Lionceaux, n’a pas oublié l’attitude de celui qui portera ensuite les couleurs du RC Lens de 2000 à 2002, alors qu’il n’avait que 17 ans.
Toujours au centre de l’attention, l’ex-attaquant de Bolton savait comment se faire remarquer, même après sa carrière de footballeur. Michaël Isabey, ancien coéquipier de Diouf à Sochaux, se souvient encore de lui comme d’un jeune joueur provocateur.
En 1999, alors qu’ils évoluaient ensemble au sein du club sochalien, El Hadji Diouf, malgré son jeune âge, n’hésitait pas à s’affirmer. Bien que les jeunes joueurs soient censés se changer dans un vestiaire séparé, Diouf s’autorisait à pénétrer dans celui des professionnels. Mais il ne s’y rendait pas simplement pour discuter. Il venait prouver son talent.
Le Sénégalais impressionnait ses aînés en réalisant des jongles spectaculaires au centre de leur vestiaire, tout en lançant avec assurance : « Regardez-moi, je jouerai bientôt à Liverpool ! », comme l’a raconté Isabey.
L’anecdote prend tout son sens quelques années plus tard, lorsque Diouf rejoint effectivement Liverpool après avoir brillé à la Coupe du Monde 2002 avec le Sénégal. Une prophétie devenue réalité pour celui qui n’a jamais douté de son potentiel.