Le secteur de la santé est en ébullition. Après les syndicats des internes, celui des médecins-dentistes ainsi que ceux en spécialisation qui réclament des améliorations dans leurs conditions de travail, c'est au tour du Syndicat Autonome des Médecins du Sénégal (SAMES) d'entrer dans la danse.
Le Bureau Exécutif National (BEN) du Syndicat Autonome des Médecins, Pharmaciens et Chirurgiens-Dentistes du Sénégal (SAMES) a tenu sa réunion mensuelle statutaire le samedi 1ᵉʳ février 2025 au siège de la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS).
)
À l’issue de cette rencontre, le syndicat a dénoncé l’inaction du gouvernement face à sa plateforme revendicative, déposée en décembre 2023. Le SAMES réclame notamment le recrutement dans la fonction publique des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes en situation de chômage, en service communautaire, sous contrat hospitalier ou employés par les collectivités territoriales.
Les toubibs exigent aussi la revalorisation des pensions de retraite du personnel médical.La correction des inégalités et injustices liées aux régimes indemnitaires des professionnels de santé, la construction d’hôpitaux de niveau II dans tous les départements pour améliorer l’accès aux soins.
)
ce n'est pas tout. Les médecins exigent l’accélération de la mise en œuvre de la Couverture Maladie Universelle (CMU), la clarification du statut des médecins en spécialisation et des internes des hôpitaux.Une gestion plus démocratique des ressources humaines dans le secteur de la santé.
Face à l’absence de réponse des autorités, le SAMES lance un premier mouvement de contestation avec une grève générale de 48 heures, prévue les 18 et 19 février 2025. Toutefois, le syndicat assure que les urgences seront prises en charge sur l’ensemble du territoire national. Dans cette dynamique, des assemblées générales seront organisées dans les hôpitaux, centres de santé et autres structures pour mobiliser les professionnels de santé. Le Bureau Executif National du SAMES appelle ainsi l’ensemble de ses membres à se tenir prêts pour défendre leurs droits et exiger des réformes en faveur d’un système de santé plus performant.