Ce fut un peu plus compliqué que lors des autres Clasicos disputés cette saison, mais une fois encore, le FC Barcelone a battu le Real Madrid. Et cette fois, la victoire a permis à la bande de Pedri et de Lamine Yamal de soulever un trophée : la Copa del Rey. La 32e de son histoire. Une victoire marquée par de nombreuses polémiques, et pendant laquelle les Merengues ont tout de même montré un meilleur visage que lors du match aller de Liga (4-0) et de la finale de Supercoupe d’Espagne (5-2), mais ont tout de même été impuissants face à un FC Barcelone supérieur sur tous les plans.
La presse catalane ne manque ainsi pas de signaler que sur l’ensemble des trois duels disputés cette saison, le FC Barcelone mène 12-4 face à l’ennemi juré madrilène. Et ce alors que la saison précédente, le Real Madrid avait remporté les trois Clasicos disputés, en Liga et en finale de Supercoupe d’Espagne. Un changement de paradigme surprenant aux premiers abords, mais qui témoigne aussi de la réalité des deux équipes cette saison.
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Une supériorité écrasante
D’un côté, un FC Barcelone mené d’une main de maître par Hansi Flick, avec une ligne directrice évidente dans le jeu, et des individualités qui s’épanouissent et continuent de progresser dans un collectif huilé. Côté Madrilène, c’est tout le contraire : une équipe sans véritable style, qui dépend des coups de génie de ses meilleurs joueurs devant, et qui a en plus de nombreuses lacunes dans la construction de l’effectif malgré des moyens actuellement supérieurs à ceux de son rival. Et si on prête au Real Madrid cet ADN de club vainqueur, les statistiques ont tendance à dire le contraire : le Barça a remporté 68,7% des finales disputées tout au long de son histoire, contre 61,5% pour les Madrilènes.
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Une saison que certains qualifieront même de paradoxale, puisqu’au début de cet exercice 24/25, la tendance était plutôt au pessimisme côté catalan, après un mercato assez morne, alors qu’en face, les Merengues se voyaient plus forts après ce doublé Liga-Ligue des Champions et l’arrivée de Kylian Mbappé. Aujourd’hui, même le Madrilène le plus aveuglé par l’amour de son équipe est obligé de livrer ce terrible constat : le FC Barcelone est bien supérieur au Real Madrid.