Une semaine après la victoire de Tottenham (sur Manchester United 1-0) en Ligue Europa, allait-on voir un autre club anglais soulever une coupe d’Europe cette saison ? Chelsea avait face à lui une belle occasion de sauver sa saison à l’occasion de la finale de Ligue Europa Conférence. Grand favori d’une compétition qu’il a dominée depuis le coup d’envoi, le club londonien faisait face à un Betis bien décidé à vendre chèrement sa peau. Bien qu’outsiders, les hommes de l’expérimenté Manuel Pellegrini se présentaient avec des armes plus qu’intéressantes à l’image du trio Antony-Isco-Abde pour mener le jeu.
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Les Blues avaient eux aussi sorti l’artillerie lourde avec Palmer, Madueke, Neto, Jackson ou encore Caicedo autour du capitaine Fernandez, mais ils subissaient l’entame de match canon des Espagnols. Ces derniers mettaient un rythme infernal dès les premiers instants (3e, 5e). Déjà en difficultés sur son côté droit, Gusto voyait Abde lui échapper. La passe cachée d’Isco plaçait son partenaire sur orbite, qui plaçait son tir croisé (1-0, 9e). Bouillants, les Andalous ne s’arrêtaient pas en si bon chemin. Le duo Isco-Abde faisait des misères au latéral français (13e, 16e), pas aidé par un Neto qui avait décidé de zapper les replis défensifs.
Palmer sonne la révolte
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Sur un nouveau raid de l’international marocain, Cardoso manquait l’opportunité de faire le break (21e), alors que Jorgensen maintenait Chelsea dans le match en s’envolant sur ce coup-franc d’Antony avant la pause (42e). Les Anglais avaient déjà un peu calmé les ardeurs de leurs adversaires même si le Betis faisait largement la meilleure impression. La mi-temps et l’entrée de Reece James (à la place de Gusto) contribuaient à donner une nouvelle physionomie à cette finale. Inoffensifs ou presque durant les 45 premières minutes, les Blues prenaient le contrôle des débats. Ils semblaient tout d’un coup dans une bien meilleure forme physique.
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Pas aidé par la blessure d’Abde (55e), le Betis reculait et déclinait. Après une frayeur dans la surface (55e), les Verdiblancos finissaient par craquer sur un centre de Palmer déposé sur la tête de Fernandez entre les défenseurs (1-1, 65e). L’attaquant anglais était bien l’homme de cette seconde période. Dans la foulée, il forçait Adrian à s’employer (69e), avant de réaliser un numéro sur le côté droit et de s’offrir une seconde passe décisive en trouvant la poitrine de Jackson (2-1, 71e). Déjà dans le dur, et désormais menés au score, les Andalous jetaient leurs dernières forces, s’exposaient (78e) et baissaient définitivement pavillon avec les buts de l’entrant Sancho (3-1, 83e) et de Caicedo (4-1, 90e+1). Le Betis a eu sa chance, mais c’est bien Chelsea qui l’emporte, devenant au passage le premier club à soulever toutes les coupes d’Europe.Le
Le Soir