Pulse logo
Pulse Region

Universités sénégalaises : un quart des étudiants abandonne en début d’année

Les universités publiques sénégalaises perdent le quart de leurs étudiants dès la première année à cause, entre autres, d’une orientation non pertinente.
Ucad-Coud-Dakar
Ucad-Coud-Dakar

Un étudiant sur quatre quitte les universités publiques dès la première année. Abdoura­hmane Diouf, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. L'annonce est faite hier jeudi 15 Mai, à l’occasion de la cérémonie de lancement de la plateforme Campusen à la Sphère ministérielle Habib Thiam. « Nous avons une étude qui montre que dès la première année, il y a un quart des étudiants dans nos universités qui abandonne pour diverses raisons», a dit le Mesri, sans plus de détails sur cette étude.

Universités sénégalaises : un quart des étudiants abandonne en début d’année

Dr Diouf, repris par Le Quotidien, a pour autant pointé l’orientation non pertinente comme un des facteurs pouvant être à l’origine d’un abandon à l’université. Et, pour surmonter cet écueil, le ministère innove avec la programmation du «Salon des universités sur l’orientation, l’apprentissage, la formation» pour mieux imprégner les bacheliers en puissance. « Cette année, nous avons décidé d’organiser l’UniverSalon qui se tiendra les 13, 14 et 15 juin au Cices. Pendant trois jours, toutes les universités du Sénégal, publi­ques comme privées (…) au moins les huit universités publiques, les 150 départements qui s’y trouvent, les écoles d’ingénieurs, les Isep et toutes les écoles privées qui le désirent vont se donner rendez-vous pendant trois jours pour présenter les offres de formation», a relevé le Mesri. 

Universités sénégalaises : un quart des étudiants abandonne en début d’année

Lire plus : https://www.pulse.sn/articles/news/politique/universite-amadou-makhtar-mbow-le-recrutement-dune-prof-fait-polemique-2024073019160359179

«L’étudiant a le droit de savoir qu’il y a environ 350 offres de formation sur la place des universités au Sénégal, qu’il essaie de les comprendre pour en choisir celle qui lui convient le mieux», a-t-il ainsi justifié. «L’idée, c’est de réussir l’orientation de l’étudiant parce que beaucoup d’étudiants échouent tout simplement parce qu’ils n’ont pas été bien orientés. Pas parce qu’ils n’ont pas été bien orientés par le système, mais parce qu’ils se sont trompés eux-mêmes dans le choix de leur orientation», a assuré le ministre. Une autre innovation est l’ouverture de la plateforme Campusen pour une première fois avant l’organisation du bacca­lau­réat

Abonnez-vous pour recevoir des mises à jour quotidiennes.