)
Cette information a été corroborée par l'adjudant-chef Mame Malick Thiam, responsable de la brigade des Eaux et Forêts de Missirah, lors d'un entretien avec l'APS.
« Nous avons reçu des témoignages concernant un groupe d'hippopotames à Badi, mais nos équipes n'ont pas encore pu observer ces animaux. Nous avons uniquement reçu des photos montrant des traces au sol », a déclaré M. Thiam.
)
Hippo pod edit
Bien qu'aucune image prise directement des hippopotames n'ait été obtenue, les récits des agriculteurs et les photos des traces laissent penser à leur présence.
En réponse à cette situation, l'adjudant-chef Thiam a appelé à la vigilance et à la prudence des habitants locaux, rappelant que ces animaux ne sont généralement pas familiers des interactions avec les humains.
Selon des informations de l'APS, des agents des Eaux et Forêts de Dialakoto se sont déplacés sur site pour enquêter et recueillir des informations auprès des villageois.
Un impact des changements climatiques
Mame Malick Thiam a également suggéré que la montée des eaux du fleuve Gambie, induite par les changements climatiques, pourrait expliquer cette incursion d'hippopotames.
« Si ces animaux ont quitté le fleuve Gambie, c'est en raison d'une importante montée des eaux, entraînant une accélération du courant », a-t-il précisé.
)
-hipoptamo-hippopotamus-amphibius-parque-nacional-de-chobe-botsuana
Ce phénomène pourrait forcer les hippopotames à quitter temporairement le fleuve pour se protéger, avant de retrouver leur habitat lorsqu'une situation plus calme se présentera.
De plus, l'adjudant-chef a émis des mises en garde quant aux risques accrus de submersion des ponts dans la commune de Missirah en raison de cette montée exceptionnelle des eaux du fleuve Gambie.
« Une partie du pont de Maina est déjà sous l'eau, et la même situation se vérifie au niveau des ponts de Niaoulé et de Wassadou », a-t-il indiqué.
)
fleuve-senegal-senegal
Les perturbations dues à cette montée des eaux affectent également la circulation des habitants, en particulier sur la route Gouloumbou-Sinthian, où les déplacements sont devenus difficiles, contraignant les populations à faire des détours s’étendant sur plusieurs kilomètres.