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Gabon : Ali Bongo autorisé à quitter le pays

Ali Bongo est «libre de se rendre à l'étranger»
Ali Bongo, qui dirige, à 64 ans, le Gabon depuis plus de 14 ans, avait été proclamé, quelques instants avant le coup de force, vainqueur de l'élection du 26 août © Eric Feferberg, AFP
Ali Bongo, qui dirige, à 64 ans, le Gabon depuis plus de 14 ans, avait été proclamé, quelques instants avant le coup de force, vainqueur de l'élection du 26 août © Eric Feferberg, AFP

Le président déchu du Gabon, Ali Bongo Ondimba, est «libre de ses mouvements» et « peut se rendre, s'il le souhaite, à l'étrange », a annoncé mercredi le général Brice Oligui Nguema qui l'a renversé il y a une semaine, dans un communiqué lu à la télévision d'État.

Ali Bongo, au pouvoir depuis 14 ans, était en résidence surveillée depuis le coup d'État militaire du 30 août, mené sans effusion de sang moins d'une heure après que son camp eut proclamé sa réélection dans un scrutin qualifié de frauduleux par les putschistes.

Jusqu’à ce coup d’État, condamné par l’Union africaine et la France, ce pays d’Afrique centrale riche en pétrole était dirigé depuis plus de 55 ans par la famille Bongo. L’opposition dénonce régulièrement la « dynastie Bongo » dans un pays où la corruption est endémique.

Au cours d’une journée folle, commencée avec la proclamation nocturne de la victoire de M. Bongo à la présidentielle de samedi et ponctuée par les communiqués des putschistes à la télévision, ces derniers ont annoncé la mise en place d’un régime de « transition », dont ils n’ont pas précisé la durée.

C’est le nombre d’années durant lesquelles la famille Bongo a dirigé le Gabon, avant le coup d’État, mercredi. Le nouvel homme fort du pays, le général Brice Oligui Nguema, chef de la Garde républicaine — l’unité d’élite de l’armée du Gabon —, a été officiellement nommé « président de la transition », après avoir été porté en triomphe par des centaines de militaires.

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