Une très bonne nouvelle pour Dieynaba Ndiaye, cette jeune dame arrêtée pour collecte de données illicites,
Le juge de la chambre correctionnelle de la Cour d'appel de Dakar lui a accordé, ce lundi 9 décembre 2024, une liberté provisoire.
Dieynaba Ndiaye a été condamnée à trois (03) mois de prison ferme assortis de 4 millions de FCFA en guise de dommages et intérêts suite à la plainte de ce dernier pour collecte de données à caractère personnel. Son époux,
Lors de son audition, Dieynaba Sangharé Ndiaye, 26 ans, assistante juridique avait fait des révéléations accablantes.
« Nous nous sommes mariés depuis le 10 février 2024, et depuis lors, mon mari ne cesse de me faire vivre l'enfer dans le domicile conjugal », relatait-elle.
Diewo dit avoir fait, dans un premier temps, preuve de patience et de compréhension, jusqu’à ce jour où le déchainement de violence de son mari a mis en danger sa vie.
Affaire Dieynaba Ndiaye : Alioune Badara Mbacké
Tout commence par une simple scène conjugale dans la nuit 15 au 16 mars dans le domicile conjugal à Matam, où elle emprunte le téléphone de son mari pour s’éclairer à la torche dans la cuisine.
Mais l'appareil, débloqué, révèle les preuves salaces d’une infidélité. Quand, tiraillée par la jalousie, elle demande des comptes, elle ne savait pas encore qu’elle venait de se jeter dans la spirale infernale des violences conjugales.
« J'ai décidé de l'interpeler sur son infidélité. Malheureusement, il a mal pris ma réaction et s'est aussitôt levé, s'est mis à me rouer de coups sur le visage, le nez, la tête et la bouche. Les blessures et les saignements ainsi occasionnés par la violence qu'il exerçait sur ma personne, n'ont pas réussi à le dissuader. Au contraire, il a continué à m'injurier et à me tabasser avec une rare violence », disait-elle.
« Il m'a jetée par terre »
Elle rembobine : « Il m'a jetée par terre, en m'occasionnant des blessures sur la tête, m'a injuriée et rouée de coups de poings comme d’habitude. A la suite de cette violence. Il m'a abandonnée sans aucun soin médical et est parti à Touba. L'intervention de ma mère et d'une pharmacienne n’ont pas été assez pour qu’il se ressaisisse. Il a refusé de me prodiguer des soins et de m’assister. »
Le lendemain, mardi 19 mars, Dieynaba est convaincue que son mari est, cette fois-ci, décidé à en finir avec elle.
En plus des coups, Alioune Badara demande la restitution de la dot. Pour mettre fin aux coups, l’épouse se réfugie dans un hôtel, mais finit par céder sous les insistances de sa mère et donner sa localisation.