L'enquête sur l'affaire de violence conjugale qui oppose le médecin-chef du district sanitaire de Matam, Alioune Badara Mbacké, à son ex-épouse, Dieynaba Sangharé Ndiaye, a connu son épilogue, hier vendredi.
L'enquête sur la violence conjugale opposant Alioune Badara Mbacké à son ex-épouse, Dieynaba Sangharé Ndiaye, a conduit hier vendredi, au placement sous mandat de dépôt du médecin-chef de Matam et à la liberté provisoire pour ses quatre présumés complices.
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Après l'arrestation, jeudi, du cinquième présumé complice, qui était absent de la structure sanitaire (il était en permission) au moment de l'arrestation du Dr AB Mbacké, celui-ci et ses co-accusés ont fait face, hier vendredi, au procureur du tribunal de grande instance de Matam, rapporte L'OBS.
Poursuivis, dans un premier temps, pour association de malfaiteurs, maltraitance et Coups et Blessures Volontaires (Cbv) ayant entraîné une Incapacité temporaire de Travail (Itt) de dix jours, les présumés complices du médecin-chef, dont son chauffeur, son vigile ainsi que deux autres agents de santé du district, semblent avoir plus de chance que le Dr Mbacké.
Les complices jugés le jeudi 31 octobre 2024
Placés en garde à vue au commissariat de police de Matam, aux côtés du principal mis en cause, ces quatre complices présumés ont bénéficié d'une liberté provisoire, mais feront face au juge le jeudi 31 octobre 2024, au Tribunal de grande instance de Matam.
Cette nouvelle donne a été actée hier vendredi, à la suite de leur face-à-face avec le procureur. A la faveur de son inculpation suivie de son placement sous mandat de dépôt, Alioune Badara Mbacké, ex-époux de Dieynaba Sangharé Ndiaye, est le seul à rester en détention. Il a passé, hier vendredi, sa première à la Maison d'Arrêt et de Correction (Mac) de Matam.
Si les quatre présumés complices sont sous le coup des infractions de complicité, violence et voies de fait, le Dr Mbacké est, quant à lui, accablé par des accusations de maltraitance et de violence, corsées par les délits de coups et blessures volontaires ayant entraîné une Incapacité temporaire de travail (Itt) de dix jours.
En attendant sa comparution devant le juge du tribunal local, le médecin-chef du district sanitaire de Gourel Serigne de Matam va prendre son mal en patience en prison, avant d'être fixé sur son sort la semaine prochaine.