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Un réseau de trafic d'être humains démantelé à Dakar

Un nouveau réseau de<a href="https://www.pulse.sn/news/societe/espagne-un-senegalais-arrete-pour-trafic-detres-humains/3hwdyt3"> <em>trafic d’êtres humains</em></a><em>&nbsp;</em>qui sévissait entre Dakar et la sous-région vient&nbsp;d’être démantelé par la police sénégalaise. 24 étrangers, dont 11 Guinéens, 5 Burkinabè, 2 Maliens, 3 Ivoiriens et 3 Béninois ont été séquestrés à Dakar par un réseaux mafieux.
trafic d'êtres humains
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Un réseau de faussaires présumés qui convoi à Dakar des ressortissants ouest-africains ferrés via des contrats de travail à Dakar, vient d’être démasqué par la police. Le cerveau présumé, un ressortissant Ivoirien, a été cueilli en même temps que 22 étrangers découverts séquestrés dans une villa à Dakar, rapporte des sources de L'OBS.

Le coup de filet qui a permis de démasquer cette mafia dirigée par un ressortissant ivoirien, est parti d’une plainte diligentée par un Attaché de l’ambassade du Burkina Faso à Dakar.

En prenant langue, le 18 octobre dernier, avec les limiers relevant du Service régional (Dakar) de sécurité de la police, ce responsable de cette Chancellerie visait un fait précis :

Dénoncer la séquestration d’une compatriote, convoyée à Dakar par un réseau de faussaires établi dans la capitale sénégalaise. Explicitant ses récriminations, ce représentant de l’ambassade dira aux enquêteurs que sa compatriote dénommée R. L. a été convoyée à Dakar par un réseau, dans l'espoir d'obtenir un stage suivi d'un emploi rémunéré.

  • La plainte de l’ambassade du Burkina qui démasque le réseau

Il précise que pour rallier la capitale sénégalaise, la victime a était amenée à débourser la rondelette somme de 900 000 FCFA. Seulement, une fois à destination, il assure (preuve à l’appui) que R. L. a été séquestrée par son hôte qui va dépenser contre son gré, tout son argent dans l'achat de biens sur l’application «Qnet».

Ces informations relevées dans les registres, les limiers ont ouvert une enquête qui a abouti à la certification de l’existence dudit réseau, à identifier et à localiser le cerveau présumé et certains de ses acolytes.

Au terme de recoupements pour cerner cette mafia, les policiers sont entrés en action le 21 octobre dernier. La villa dans laquelle la jeune R. L. avait été retenue sera investie. L’exercice est soldé par l’arrestation du cerveau présumé du réseau : A. K., Ivoirien natif d’Abidjan.

La perquisition des lieux a permis de retrouver et de libérer la jeune R. L.. Ce n’est pas tout, les policiers vont aussi retrouver dans la villa, 23 autres ressortissants étrangers. Il s’agit, selon nos sources, de 11 Guinéens, 4 Burkinabé, 2 Maliens, 3 Ivoiriens et 3 Béninois retrouvés sur les lieux.

Interpellés sur l'objet de leur présence sur les lieux, la vingtaine d’étrangers dira unanimement avoir été convoyés au Sénégal par les membres de ce réseau, moyennant des montants variant entre 100 000 et 900 000 FCfa.

Une fois sur place, ils ont révélé que les promesses qui leur ont été initialement faites n’ont pas été respectées.

  • La perquisition qui dévoile l’ampleur du trafic

Pis, rapporte L'OBS, ils ont précisé avoir été entraînés «dans le marketing de réseau» par le cerveau présumé de cette mafia A.K, «spécialiste en marketing de réseau», qui a été placé en garde à vue pour association de malfaiteurs, escroquerie, séquestration, trafic de migrants et séjour irrégulier, sur instruction du délégué du procureur de la République près le Tribunal d'instance de Rufisque.

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