Bougazelli avait mis place une stratégie huilée pour arnaquer ses clients. La mise en scène consistait à une visite d’un appartement, puis un passage dans une boutique multiservices décrite comme une “agence immobilière”, la confection d’un faux contrat de location avec signatures à l’appui… Face aux enquêteurs, toujours en garde à vue, Bougazelli nie catégoriquement toute volonté d’escroquerie.
Il accuse son courtier-maçon, A. Dieng, aujourd’hui introuvable, d’être le véritable artisan des manœuvres frauduleuses, rapporte L'OBS. Mais les victimes, elles, affirment avoir traité directement avec l’ancien député, et les traces écrites établies dans les multiservices ne jouent pas en sa faveur. Sauf changement, il devrait être déféré au parquet ce jeudi.


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