Tout commence le 13 novembre dernier. Ce jour-là, relate L'OBS. A. T. responsable des ressources humaines de l’entreprise, dépose une plainte pour abus de confiance au commissariat du Point E. Elle explique avoir remis, dans la matinée, une somme de 377 250 FCfa à G.K.D. afin qu’il règle une facture auprès de la Sonatel. Dans le même temps, le responsable d’exploitation, D. T., lui confie 150 000 FCfa destinés à être versés sur son compte bancaire personnel. Peu de temps après avoir quitté les locaux, l’employé réapparaît, le visage défait. Il affirme avoir été victime d’une violente agression en cours de trajet, les assaillants ayant emporté l’intégralité des fonds. L’annonce plonge ses collègues dans la stupeur. Sans tarder, ils décident de l’accompagner sur les lieux présumés de l’attaque. Une initiative qui ne figurait manifestement pas dans les plans du mis en cause, rapidement à court d’arguments.
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Sur le site indiqué par G.K.D, les employés interrogent plusieurs riverains. Personne n’a été témoin d’une quelconque agression. Plus encore, les occupants des lieux expriment leur étonnement face à la description d’un acte aussi violent sur un espace aussi fréquenté. L’affaire est alors transmise au commissariat du Point E. Les enquêteurs, dirigés par le Commissaire Sow, effectuent, à leur tour, une visite du secteur. Là encore, aucune trace, aucun indice matériel, aucun élément susceptible de confirmer le récit avancé par l’employé. Face aux incohérences, la société formalise une plainte pour abus de confiance. Placé en garde à vue et soumis aux interrogatoires, G.K.D. finit par passer aux aveux. Il reconnaît avoir purement inventé l’agression et admet avoir utilisé les fonds reçus pour les miser dans des jeux de hasard, en l’occurrence le pari-foot.
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Aux dernières nouvelles, ses proches ont remboursé la somme perdue et il a été libéré vendredi 14 novembre dernier.


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