Moins de 6 heures = risque accru
Dormir moins de 6 heures par nuit, surtout de façon chronique, augmente le risque d’hypertension. Selon une étude publiée dans le Journal of the American Heart Association, les personnes dormant moins que ce seuil ont une probabilité 20 % plus élevée de développer de la tension artérielle. Le manque de sommeil perturbe en effet le système nerveux autonome, responsable notamment de la régulation cardiovasculaire.
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Ce qui se passe dans le corps
Lorsque nous dormons, la pression artérielle baisse naturellement. Ce phénomène, appelé « dipping nocturne », est essentiel pour permettre aux vaisseaux de se reposer. En cas de nuits trop courtes ou entrecoupées, le corps reste en alerte, les niveaux de cortisol (l’hormone du stress) restent élevés, et la pression artérielle ne redescend pas comme elle le devrait.
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Apnée, insomnie : les troubles du sommeil en cause
L’apnée du sommeil, souvent ignorée, est une cause fréquente d’hypertension. Chaque pause respiratoire oblige le cœur à redoubler d’efforts, provoquant une hausse répétée de la tension. De même, l’insomnie chronique a été associée à une augmentation significative des risques cardiovasculaires.
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Que faire pour limiter les effets ?
Adopter une hygiène du sommeil rigoureuse est le premier réflexe à avoir :
Se coucher et se lever à heures régulières.
Éviter les écrans au moins une heure avant le coucher.
Réduire caféine et alcool en soirée.
Pratiquer une activité relaxante comme la lecture, la méditation ou la cohérence cardiaque.
Si les troubles persistent, il est conseillé de consulter un médecin ou un spécialiste du sommeil.
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Ainsi, un sommeil de qualité ne se résume pas à une question de confort : il est vital pour la santé cardiovasculaire. Prendre soin de ses nuits, c’est aussi protéger son cœur et prévenir l’hypertension silencieuse.