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Qu’est-ce qu’un AVC silencieux ?
Un AVC silencieux se produit lorsqu’une petite zone du cerveau est privée d’oxygène à cause d’une obstruction des vaisseaux sanguins, généralement due à un caillot ou à une plaque d’athérome. Contrairement à l’AVC classique, il ne s’accompagne pas de symptômes flagrants, mais les lésions cérébrales sont bien réelles et peuvent s’accumuler au fil du temps.
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Des signes trompeurs, souvent confondus avec la fatigue
Les symptômes d’un AVC silencieux sont subtils :
Troubles de la mémoire et de la concentration (difficulté à retenir des informations, à suivre une conversation ou à rester attentif) ;
Étourdissements, maladresse ou perte d’équilibre ;
Changements d’humeur ou de personnalité, irritabilité ou épisodes dépressifs inexpliqués ;
Fatigabilité inhabituelle, baisse de motivation ou perte d’initiative.
Ces manifestations sont souvent mises sur le compte de la fatigue, du stress ou du vieillissement, ce qui retarde la prise en charge. Pourtant, leur apparition soudaine ou leur aggravation doit alerter, surtout chez les personnes à risque (hypertension, diabète, tabac, cholestérol élevé).
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Des conséquences à long terme
Un AVC silencieux n’est pas anodin : il augmente le risque de démence, dont la maladie d’Alzheimer, et de récidive d’AVC, cette fois avec des symptômes graves. Il peut aussi entraîner des troubles cognitifs persistants, des difficultés à prendre des décisions ou à réaliser des tâches du quotidien.
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Quand consulter ?
Si vous constatez des troubles de la mémoire, de la concentration, une fatigue mentale inhabituelle ou des changements de comportement inexpliqués, n’hésitez pas à en parler à votre médecin. Un simple examen d’imagerie cérébrale (IRM) peut révéler la présence d’AVC silencieux.
En résumé : Ne sous-estimez pas une fatigue persistante ou des troubles cognitifs inhabituels. Derrière ces signes banals peut se cacher un AVC silencieux, dont la prévention passe par une bonne hygiène de vie et un dépistage précoce chez les personnes à risque.
Source : PasseportSanté