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Une réponse normale… parfois amplifiée
La transpiration est un processus indispensable pour éviter la surchauffe. Elle s’active naturellement lors d’un effort physique, en cas de stress, de chaleur ou de fièvre. Certaines personnes, cependant, transpirent davantage sans raison évidente. On parle alors d’hyperhidrose, qui peut être localisée (mains, aisselles, pieds) ou généralisée.
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Transpirer beaucoup, est-ce grave ?
Dans la majorité des cas, transpirer abondamment n’est pas dangereux, mais cela peut affecter la qualité de vie. L’hyperhidrose primaire, souvent d’origine génétique, est bénigne. En revanche, une transpiration soudaine, nocturne, ou accompagnée d'autres symptômes peut être le signe d’un trouble plus sérieux :
Trouble hormonal (hyperthyroïdie, ménopause) ;
Diabète ou hypoglycémie ;
Infection (tuberculose, VIH, etc.) ;
Certains cancers (notamment lymphomes) ;
Effet secondaire de médicaments.
Dans ces cas, il est important de consulter un professionnel de santé.
Sueur et stress : un cercle vicieux
Le stress active le système nerveux sympathique, qui peut déclencher une sueur dite émotionnelle. Ce type de transpiration, souvent localisé aux aisselles, mains ou visage, est très courant lors d’examens, prises de parole ou conflits émotionnels. Plus on y pense plus on transpire !
Et si c’était bon signe ?
À l’inverse, une transpiration bien régulée est le signe d’un corps sain, capable de s’adapter aux variations de température ou d’effort. Certaines études montrent aussi que les personnes qui transpirent facilement évacuent plus rapidement les toxines, ce qui participe à une meilleure santé métabolique.
Que faire si cela devient gênant ?
Des solutions existent :
Antitranspirants spécifiques (sels d’aluminium à haute concentration) ;
Iontophorèse (traitement local) ;
Injections de toxine botulique ;
En dernier recours, une chirurgie des glandes sudoripares.
SOURCE : PasseportSanté