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Moustapha Diakhaté jugé en flagrant délit le 18 juin

Moustapha Diakhaté vient d'être placé sous mandat de dépôt. Son procès en flagrant délit est prévu le 18 juin 2025.

Déféré au parquet, ce mercredi 11 juin 2025, Moustapha Diakhaté a été placé sous mandat de dépôt, a annoncé ce mercredi son avocat, Me El Hadji Diouf. Il devra comparaître en flagrant délit le mercredi 18 juin, dans le cadre d’un procès pour offense au chef de l’État.

Moustapha Diakhaté aurait tenu des propos jugés offensants à l’encontre du chef de l’État. Pour rappel, M. DIAKHATÉ avait dénoncé la veille un « acharnement politique » et une volonté du régime Pastef de le « renvoyer à Rebeuss », affirmant qu’il refuserait de répondre aux questions des enquêteurs et de signer le procès-verbal.

Moustapha Diakhaté jugé en flagrant délit le 18 juin

Seydi Gassama réclame la suppression du délit d'offense au chef de l'État

L'arrestation récente de Moustapha Diakhaté, ancien parlementaire, pour offense au chef de l'État a suscité une vive réaction de Seydi Gassama, directeur exécutif d'Amnesty International Sénégal. Dans une publication sur le réseau social X, le défenseur des droits humains a lancé un appel pressant pour la suppression de l'article 254 du code pénal qui réprime ce délit.

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 "Le délit d'offense au chef de l'État (art. 254 du code pénal) doit être supprimé", a déclaré Seydi Gassama, soulignant le caractère anachronique de cette disposition légale. Il propose une alternative : "Le Président de la République pourra porter plainte s'il estime être diffamé, injurié ou outragé", invoquant ainsi le droit commun plutôt qu'un régime d'exception. Le militant des droits humains a particulièrement dénoncé la sévérité des sanctions prévues : "Les peines de prison pour ces infractions sont disproportionnées et doivent être abandonnées". 

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