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Diamniadio : « C’est Satan qui m’a poussé à le faire » ; Un père adoptif accusé de viol par sa fille

Un drame d’une violence inouïe secoue Diamniadio. P.W. Keïta, boucher de profession et père de 16 enfants, est accusé de viols répétés sur sa propre fille adoptive. Les faits, glaçants, rappellent l’importance cruciale de la vigilance parentale et de l’éducation sur les violences sexuelles, notamment en milieu familial. Aujourd’hui majeure, la victime a eu le courage de briser le silence. L’homme, lui, tente de se disculper en accusant… le diable.
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La communauté de Diamniadio est sous le choc après l’éclatement d’un nouveau scandale d’inceste. À l’origine, une jeune femme de 20 ans, Y.C., qui accuse son père adoptif, P.W. Keïta, 44 ans, de l’avoir agressée sexuellement à plusieurs reprises depuis ses 14 ans. Selon des sources concordantes, les premiers abus remontent à 2019, alors que la victime vivait encore sous le toit de son bourreau. Malgré des soupçons soulevés à l’époque par le voisinage, l’affaire n’avait pas prospéré, la mère adoptive ayant, selon les enquêteurs, systématiquement pris la défense de son mari.

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Mais la résilience et le courage de Y.C. ont permis un tournant décisif dans cette affaire. Lassée de subir en silence, elle a enregistré une conversation compromettante avec son père adoptif, dans laquelle ce dernier tente de la manipuler et lui promet des cadeaux, dont un iPhone XR, pour obtenir sa soumission. Munie de cette preuve accablante, la jeune femme s’est rendue à la brigade de gendarmerie de Diamniadio, dirigée par l’adjudant-chef Alassane Tounkara. L’enregistrement a été exploité par les enquêteurs, qui ont convoqué le mis en cause.

Viol

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Au premier interrogatoire, P.W. Keïta a nié en bloc, avant de craquer face à l’audio ; il a fini par reconnaître les faits sur procès-verbal, tout en déclarant avoir agi « sous l’emprise du diable ». Une défense déroutante, qui n’a pas pesé lourd face à la gravité des accusations. Il est désormais poursuivi pour viols répétés, pédophilie, détournement de mineure, harcèlement sexuel, et abus d’autorité sur personne vulnérable. Il a été placé en garde à vue, puis déféré au parquet de Rufisque.

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