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Le deuil plane encore sur la ville sainte de Touba, quelques jours après l’effondrement tragique d’un immeuble ayant coûté la vie à 11 personnes et blessé d’autres. Alors que les secours ont terminé les opérations de déblaiement, l’heure est désormais au soutien moral et financier des familles affectées. Mbaye Sarr, propriétaire de l’immeuble sinistré, a pris les devants en remettant une enveloppe globale de 36,5 millions de francs CFA aux proches des victimes selon les "Echos". Une aide répartie entre les familles endeuillées et les blessés, en guise de compensation provisoire et d’élan de solidarité face à l’ampleur du drame.
Pour rappel l’entrepreneur responsable du chantier effondré à Ngor et qui a fait 2 morts est également celui qui aurait construit l'immeuble qui s'est effondré à Touba .
L’effondrement a remis au cœur du débat la prolifération des immeubles non réglementés dans certaines villes secondaires comme Touba, où la pression démographique et le manque de contrôle urbanistique favorisent des pratiques risquées.
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Cette somme additionnée aux revenus apporté par ses collaborateurs, des hommes d'affaires mourides pour la plupart ainsi que Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, Khalife général des Mourides qui a débloqué dix (10) millions de francs CFA pour apporter aide et assistance aux blessés et aux 11 familles des disparus dans le tragique accident de l'effondrement de l'immeuble à Touba. Selon toujours nos confrères du journal "Les Echos" qui donne l'information, "chaque blessé va recevoir un (1) million de FCFA. Les familles endeuillées recevront trois "(3) millions par famille".
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Ce drame relance avec force le débat sur la sécurité urbaine et la responsabilité des propriétaires au Sénégal, dans un contexte où les constructions poussent à un rythme accéléré, parfois au mépris des normes techniques. Touba, comme d'autres grandes agglomérations du pays, fait face à une urbanisation mal maîtrisée, où les contrôles sont rares et les risques élevés. Au-delà du geste financier de Mbaye Sarr, ce drame doit servir d’alerte : l'État, les collectivités locales et les professionnels du bâtiment doivent impérativement renforcer les mécanismes de régulation, de contrôle et de sanction, pour que plus jamais des vies ne soient perdues sous des murs fragilisés par la négligence ou l’impunité.