Un taux de malnutrition aiguë de 17%
Des clignotants en rouge dans la lutte contre la malnutrition dans la région de Diourbel qui fait partie des zones en situation nutritionnelle critique. Avec un taux de 17%, soit plus que le pourcentage national de malnutris, de 10 %, la malnutrition infantile est un problème de santé publique majeur dans la région, nécessitant des efforts concertés pour assurer une meilleure prise en charge des enfants malnutris.
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"Les données de la dernière enquête menée par nos services ont montré que le taux de prévalence de la malnutrition aiguë à Diourbel est de 17,1% dans la région de Diourbel qui est à 2 points au-dessus de la moyenne nationale (10%). Donc, vous voyez nettement que la région est dans la zone rouge", a déclaré son directeur régional de la santé, docteur Mamadou Dieng.
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1000 cas de malnutrition infantile en 2024
« L’insuffisance pondérale touche 22% des enfants contre 16% au niveau national. Le retard de croissance atteint 17% contre 14,3%. Pour l'alimentation maternelle exclusive, la région est en deçà de 3 points avec un taux de 34% dépassant largement la moyenne nationale qui est de 30% », a indiqué Docteur Niang lors d’une caravane de presse organisée par l’Association des journalistes en santé, population et développement, en partenariat avec la Fondation Gates. Il précise dans la foulée que les enfants non vaccinés sont généralement malnutris. Rien qu’en 2024, la région de Diourbel a enregistré 1000 cas de malnutrition infantile.
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Cette situation nécessite des mesures urgentes, notamment le renforcement des services de prise en charge d Face à cette situation, une stratégie de supplémentation en micronutriments est mise en place pour les enfants de six à onze mois. A l’en croire, il est crucial de poursuivre les efforts pour améliorer la situation nutritionnelle à Diourbel, en mettant l'accent sur la prévention de la malnutrition, la prise en charge des enfants malnutris et la lutte contre les causes profondes de la malnutrition. "La collaboration entre les partenaires techniques et financiers, les autorités locales et les communautés est essentielle pour atteindre ces objectifs", plaide-t-il.
Un plaidoyer est en cours pour étendre cette initiative aux enfants jusqu’à deux ans, afin de les protéger contre la malnutrition. « Actuellement, on a ciblé la tranche d’âge de six à onze mois. Mais on est en train de faire le plaidoyer pour qu’on puisse enrôler beaucoup plus d’enfants jusqu’à l’âge de deux ans pour les sauver contre la malnutrition », a déclaré Dr Mamadou Dieng.
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Les pesanteurs sociales comme blocage
« L’un des facteurs bloquants identifiés est la présence de croyances et de rumeurs qui dissuadent certaines mères d’allaiter jusqu’à six mois», a-t-il expliqué. Cette baisse met en danger la santé des nourrissons et nécessite une sensibilisation accrue.


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