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Le décret présidentiel du 27 novembre 2025 marque une étape majeure dans la réforme de l’OFNAC avec la nomination de Birahime Seck à la vice-présidence. Pour la première fois, le président Bassirou Diomaye Faye a procédé par un appel à candidatures public et concurrentiel, affirmant sa volonté de conférer à l’organe anticorruption une légitimité accrue et une réelle indépendance.
Figure reconnue de la société civile, Birahime Seck est depuis plusieurs années un acteur engagé dans la promotion de la transparence et la reddition des comptes. Sa nomination traduit une rupture avec les pratiques anciennes et incarne la volonté du gouvernement de rapprocher l’OFNAC des citoyens, tout en intégrant dans sa gouvernance un acteur associé à l’exigence de probité et au contrôle citoyen de l’action publique. La stratégie du gouvernement est claire , associer un magistrat à la présidence et un acteur de la société civile à la vice-présidence permet de combiner expertise juridique et vigilance citoyenne.
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Ce choix vise à rendre l’OFNAC plus autonome, pluraliste et opérationnel, tout en consolidant sa crédibilité et sa représentativité sociale. La présence de Birahime Seck au sommet de l’institution constitue un signal fort pour les Sénégalais, longtemps critiques de l’efficacité des mécanismes de lutte contre la corruption. Elle illustre l’ambition de l’exécutif de restaurer la confiance des citoyens dans ces institutions et de promouvoir un fonctionnement plus transparent et responsable.