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Le chef du Pentagone a indiqué que ces frappes qualifiées « de légitime défense et de précision sont une riposte à une série d'attaques en cours, et pour la plupart manquées, contre le personnel américain en Irak et en Syrie par des milices soutenues par l'Iran ». Ces attaques ont fait un mort et 21 blessés légers depuis le 17 octobre.
Des avions américains ont pris pour cible un camp d’entraînement de milices pro-iraniennes près de la ville de Mayadeen au sud de la province orientale de Deir Ezzor, non loin de la frontière syro-irakienne. D’autres appareils ont attaqué une position des Gardiens de la révolution iraniens plus au Nord, dans cette même province.
Les forces de Téhéran et ses milices supplétives de nationalités syrienne, irakienne et afghane sont fortement implantées dans ces régions depuis des années.L’Observatoire syrien des droits de l’homme fait état de quatre raids qui ont visé les positions iraniennes et alliées. Des ambulances ont évacué les victimes vers les hôpitaux de la ville frontalière de Boukamal, considérée comme le quartier général des Gardiens de la révolution iraniens en Syrie.
Ces raids aériens interviennent après la multiplication des attaques revendiquées par la « Résistance islamique en Irak » contre des positions américaines en Syrie et en Irak depuis le début de l’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre. En Syrie, la base américaine située dans le champ pétrolier de Conico, à Deir Ezzor, a été prise pour cible à plusieurs reprises par des roquettes et des drones armés.
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L’Observatoire syrien des droits de l’homme a rapporté qu’un gros avion américain s’est posé jeudi sur cette base pour évacuer des blessés.