La condamnation de Donald Trump jeudi 30 mai pour 34 chefs d'accusation de falsification de documents comptables, destinées à cacher un paiement à l'actrice de films X Stormy Daniels, a ouvert une nouvelle phase dans les ennuis judiciaires du milliardaire et plongé la politique américaine en territoire inconnu.
Donald Trump risque désormais une peine de prison ou une mise à l'épreuve. Le prononcé de sa peine est actuellement prévu le 11 juillet mais l'ancien locataire de la Maison Blanche fera appel de ce jugement, ce qui pourrait considérablement ralentir la suite des événements.
En théorie, oui. Le juge Juan Merchan a fixé l'annonce de la sentence de Donald Trump au 11 juillet. Il pourrait condamner l'ancien président à une peine de prison d'État pouvant aller jusqu'à quatre ans pour chaque chef d'accusation, avec un maximum de 20 ans.
Cependant, il est plus probable que le milliardaire de 78 ans n'écope que d'une peine de prison avec sursis, voire de travaux d'intérêt général car il n'a pas de casier judiciaire et qu'il s'agit d'un délit non-violent. Pour l'instant, le milliardaire reste libre et n'a pas eu à verser de caution.