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Excepté Ousmane Sonko, les différents protagonistes du procès sont déjà au tribunal de Dakar. Adji Raby Sarr, la plaignante dans cette affaire, est apparue en compagnie de ses avocats à la salle 4 du tribunal de Dakar où le procès doit a lieu.
Adji Sarr, ex-masseuse d’un salon de beauté a saisi la justice d’une plainte pour viol et menaces de mort contre le leader du parti pastef/Les patriotes, Ousmane Sonko.
Ndèye Khady Ndiaye, la propriétaire du salon de massage est aussi présente à la salle 4. Elle comparait pour les délits d’incitation au viol et complicité de viol. Elle s’est présentée devant le juge en état de grossesse avancée. Malgré son état, la dame a été maintenue debout devant la barre pendant plus d’une trentaine de minutes.
Ceci a provoqué un incident d’audience. « Je ne peux pas être dans une salle où les droits des femmes sont violés, s’est-elle plainte. C’est une forme de violence que la chambre est en train d’infliger à une femme enceinte de sept mois. Je ne peux pas me taire face à une telle ignominie. J’ai le cœur plein», s'est défoulée son avocat Me Ndèye Fatou Touré.
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Visiblement remontée, elle a lancé au juge : « Faites-moi sortir s’il le faut, mais je suis dans l’obligation de déverser ce trop plein. C’est une première et je me désole que ce manque d’humanisme émane d’un juge. »
Mais la situation a été vite maîtrisée par le président de la chambre criminelle.
Les avocats de Sonko ont demandé le renvoi pour permettre à Ndèye Khady Ndiaye d’accoucher. Parlant de Ndeye Khady, Me Ciré Clédor Ly estime qu’elle doit disposer de l’ensemble de ses moyens pour un procès équitable. « Elle doit être mise dans des conditions humaines. Parce que chaque seconde constitue une torture pour elle », a aussi dit Me Ly.
Le juge réplique : « je précise que c’est votre cliente Ndeye Khady Ndiaye qui refuse de s’asseoir ».