Alors que Touba est encore meurtrie par l’effondrement récent de deux immeubles ayant causé la mort de 14 personnes, un nouveau drame est survenu ce mardi, endeuillant à nouveau la ville sainte. Deux écolières, N. N. Niang, 13 ans, et S. Niang, ont perdu la vie après l’effondrement d’un mur vétuste.
Effondrement
Un trajet scolaire qui vire au cauchemar
Selon les informations rapportées par Seneweb, les deux adolescentes revenaient paisiblement de leur école coranique lorsqu’elles sont passées à côté d’une maison inachevée et inhabitée. Sans le moindre signe avant-coureur, un pan de mur en ruine s’est effondré sur elles, les ensevelissant brutalement. Les riverains, alertés par le bruit de l’effondrement, se sont précipités sur les lieux mais il était déjà trop tard. Les fillettes ont été retrouvées sans vie sous les décombres.
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Constat et ouverture d’enquête
Les policiers du commissariat d’arrondissement de Ndamatou, sous la direction du commissaire Dame Touré, se sont rendus sur place pour procéder aux constatations d’usage. Les deux corps ont ensuite été acheminés à la morgue de l’hôpital de Ndamatou, où une autopsie sera pratiquée pour confirmer les circonstances du décès. Une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités et l’état de légalité du bâtiment effondré.
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Une tragédie évitable ?
Ce drame relance les interrogations sur la sécurité des constructions non achevées ou laissées à l’abandon dans les zones urbaines et périurbaines. Nombreux sont les bâtiments qui, faute d’entretien ou d’achèvement, deviennent des pièges mortels. Dans un contexte où Touba panse encore les plaies de précédentes catastrophes, cette nouvelle tragédie met en lumière l’urgence d’un audit structurel des bâtiments en ruine, mais aussi la nécessité de sensibiliser les familles et les enfants aux dangers qui les entourent.