La France n'a pas toujours extradé Madiambal Diagne, qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt international lancé par l'Etat du Sénégal. La Cour d’appel de Versailles a ordonné un supplément d’information avant de pouvoir se prononcer sur la demande d’extradition vers le Sénégal de l’éditorialiste Madiambal Diagne, poursuivi à Dakar dans une affaire financière.
&format=jpeg)
« La France se positionne comme un paradis pénal pour les délinquants sénégalais. Elle fait des demandes dilatoires pour gagner du temps et nous préparer à avaler la pilule d’un refus immotivé d’extrader», déplore Waly Diouf Bodiang – directeur général du Port autonome de Dakar et membre du cabinet du président de Sonko.
Lors de la séance de questions d’actualité de ce vendredi 28 novembre 2025 à l’Assemblée nationale, le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a mis en garde les pays étrangers concernant le traitement des extraditions de citoyens sénégalais. « La souveraineté est importante. C’est au nom de celle-ci que je considère que nos relations avec les pays doivent être dans la réciprocité. Je l’avais dit pour les visas, on y travaille. Ce sera la même chose pour les extraditions. Tout pays qui retient un fugitif sénégalais, refusant son extradition, j’en ferai de même. Je n’accepterai pas ça, je ne le ferai jamais », a-t-il déclaré avec vigueur, laissant entendre une allusion directe à la France, qui a suspendu l’extradition du journaliste.
&format=jpeg)
Un magistrat a rappelé qu'il est vain de s’en prendre à la France. « Si la signature d’une convention d’extradition relève de la diplomatie étatique, son exécution relève de juges qui appliquent des normes juridiques qui n’ont rien à voir ou à faire avec la diplomatie », le juge Ousmane Kane.


)
&format=jpeg)
&format=jpeg)
&format=jpeg)