La féministe et présidente de l’Association d’appui et de protection des femmes victimes de violation de leurs droits (APROFEV) fait face à un mandat d’arrêt. La jeune femme, connue pour son militantisme, est visée par plusieurs plaintes.
L’ancienne défenseuse d’Adji Sarr a confirmé l'information sur ses réseaux sociaux : « A tous, l’information sur le mandat d’arrêt me concernant et qui circule est vraie. Épargnez-moi donc les fausses émotions de rapaces, s’il vous plaît ! Si la prison est la récompense de mes combats de femme, de mère, j’irai donc avec une immense fierté pour ce que j’ai fait. Je ne regrette rien et mille fois, je recommencerai ! »
Ce mandat d'arrêt international est décerné par un juge d’instruction en France, à la suite d’une procédure portée par son ex-mari français, F. G. B. et qui est relative à la garde de leur enfant. Son ex-mari, de nationalité française l’accuse d’avoir kidnappé leur enfant.
- Gabi, une femme dangereuse, selon son mari
Pour se faire justice, rapporte L'OBS, l’époux a donc porté plainte en France et le dossier a atterri au bureau d’un juge d’instruction. Le magistrat instructeur a donc informé l’avocat de Gabrielle Kane, établi en France Me Ifrah, de l’effectivité de ce mandat d’arrêt international.
Le mari accusait son ex-femme «d’être dangereuse». Néanmoins, le juge a rendu une première décision provisoire, le 22 mars 2018, accordant à Gabrielle Kane la résidence de l’enfant, le temps d’une enquête d’un expert.