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Des parcelles à usage d’habitation sur la bande des filaos ont été attribuées à 320 conseillers municipaux sortant de la Ville de Guédiawaye, des Imams et des lutteurs.
Ça a râlé fort, hier, à la salle des fêtes de Hamo 4 de Guédiawaye, où les agents municipaux de la ville et des cinq communes du département, regroupés au sein d’un collectif de 300 individus, étaient en conférence de presse pour dénoncer avec vigueur l’attribution de parcelles à usage d’habitation sur le littoral à des tiers, dont 320 conseillers municipaux, des Imams et des lutteurs.
Ndiémé Ba et ses collègues s’offusquent de leur mise à l’écart dans l’octroi des terres et croient dur comme fer être plus méritants que les bénéficiaires desdites parcelles à usage d’habitation. Ils ont également décrié leurs difficiles conditions de vie caractérisées par leurs salaires de misère et le défaut de toit pour leurs progénitures respectives. Ils ont aussi brandi le décret présidentiel 2021-701 approuvant et rendant exécutoire le plan d’urbanisme de détail de la zone Nord de Guédiawaye ; ce qui a entraîné le déclassement d’une superficie de 105,58 ha, dont les 65 ha pour la zone à usage d’habitation.
Ainsi, ils ont interpellé le chef de l’Etat, Macky Sall, dans le but de réparer ce qu’ils considèrent comme une «injustice» et une «inégalité» à leur encontre avec la complicité de certaines autorités politiques, administratives et les services techniques. «Monsieur le Président, vous êtes interpellé pour rétablir la justice sociale et l’équité. Nous vous avons d’ailleurs adressé plusieurs correspondances et autres saisines. Sans succès. Cependant, si nos doléances ne sont pas satisfaites, nous nous réservons le droit de dérouler une série d’actions en vue d’informer l’opinion nationale et internationale», ont-ils prévenu.