Tahirou Sarr poursuivi pour association de malfaiteurs en bande organisée, escroquerie sur deniers publics et blanchiment de capitaux par le Pool judiciaire financier. est encore cité dans un nouveau scandale financier. Ce mardi 14 mai 2025, l’homme d’affaires devait même comparaître devant la Chambre d'accusation financière, le temps d'un face-à-face décisif autour d'un point brûlant : la saisie de ses biens. Mais le rendez-vous a été renvoyé au mercredi 21 mai, le temps pour ses avocats de fourbir leurs armes en vue des plaidoiries, indique L'OBS.
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Une nouvelle affaire de plus de 100 milliards FCfa
Détenu à la maison d'arrêt de Rebeuss puis transféré au Cap Manuel, Tahirou Sarr voit son nom éclaboussé dans une nouvelle affaire aux ramifications encore plus opaques. En ligne de mire du référé de la Cour des comptes envoyés au ministère de la Justice pour l’ouverture de procédures pénales, l'émission de neuf (09) Certificats nominatifs d'obligation (Cno) d'un montant global de 100,29 milliards de FCfa, au profit de Coris Bank.
Officiellement, ces titres avaient pour objet le paiement de la dette l'État du Sénégal à l’égard de Sofico, la société Tahirou Sarr. L'affaire se décline en trois opérations distinctes : une première, d'un montant de 20 milliards de FCfa, effectué le 8 septembre 2023 ; une deuxième de 45,10 milliards de FCfa réalisée à la date du 28 décembre 2023 ; Enfin, une troisième, de 35,19 milliards de FCfa, à la date 28 février 2024.
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Ces transactions avaient respectivement pour objet, selon le référé de la Cour des comptes, «le règlement des échéances de crédits juin à décembre 2023 ; la facture relative au marché de fourniture d'équipement de sécurité et de matériel technique au profit du ministère de l'Environnement. Une opération qui interroge.
Mais dans le référé envoyé au ministre de la Justice, le flou reste entier, aucune précision ne filtre sur la nature exacte du matériel et des équipements livrés. Le montant de 35,19 milliards de FCfa aurait servi à la titrisation de diverses créances dues à Coris Bank. Là encore, les contours de l'opération restent opaques aux yeux des magistrats financiers de la Cour des comptes qui sollicitent du ministre de la Justice l’ouverture d’enquêtes approfondies.