Il ressort du Point mensuel de conjoncture de la Dpee que la gestion budgétaire, au terme des huit premiers mois de l'année 2025, a été caractérisée par une dynamique favorable de mobilisation des ressources, associée à une modération des dépenses. Concernant les ressources (hors dons), elles sont constituées de 2712,1 milliards de recettes fiscales et 171 milliards au titre des recettes non fiscales.
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Les recettes fiscales ont progressé de 201,8 milliards (+8,0%) par rapport à août 2024, sous l'impulsion, notamment, des recouvrements sur l'impôt sur les revenus, l'impôt sur les sociétés, la taxe sur les biens et services intérieurs, la Tva à l'importation et le Fsipp qui ont évolué, respectivement, de 51,4 milliards (+10,9%), 42,7 milliards (+11,2%), 35,4 milliards (+5,5%), 37,6 milliards (+8,6%) et 12,5 milliards (+19,1%) pour atteindre des montants respectifs de 522,4 milliards, 424,8 milliards, 674,5 milliards, 475,5 milliards et 77,8 milliards. En revanche, les droits d'enregistrement et les droits de porte pétrole se sont repliés, dans l'ordre de 7,0 milliards et 4,6 milliards, à fin août 2025.
La dette culmine à 608,8 milliards, les salaires à 951,1 milliards à fin août
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S'agissant des dépenses publiques (hors celles financées sur ressources extérieures), elles ont été exécutées à hauteur de 3248,4 milliards à fin août 2025, contre un montant de 3266,6 milliards un an auparavant, soit une baisse de 18,3 milliards. Ce repli des dépenses est attribuable à la baisse de 239,5 milliards (-42,4%) des dépenses d'investissement financées sur ressources intérieures qui se situent à 324,8 milliards, en août 2025. Toutefois, les charges d'intérêt sur la dette, les « transferts et subventions » et la masse salariale ont augmenté, respectivement, de 20,5%, 8,4%, et 3,1% comparativement à août 2024 pour atteindre les montants respectifs de 608,8 milliards, 1141,4 milliards et 959,1 milliards, à fin août 2025