"Les pays développés ont une responsabilité historique"
"Au regard de leurs responsabilités historiques, les pays développés doivent accompagner les pays en développement dans la mise en œuvre de leur politique climatique, conformément à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et l'Accord de Paris en son article 9. Cependant, le constat actuel est que le financement accordé aux pays en développement pour l'élaboration et la mise en œuvre des plans nationaux d'adaptation reste largement insuffisant. Le déficit financier continue de faire obstacle à la mise en œuvre efficace et rapide des plans nationaux d'adaptation. Le rapport annuel du PNUE publié en 2025, « Adaptation Gap Report », révèle que ce déficit de financement s'élève à 284-339 milliards de dollars US par an jusqu'en 2035. Le Sénégal, à l’image de ses pairs, demande des investissements concrets et mesurables pour protéger les vies et les territoires. À Belém, nous demandons le triplement du financement de l’adaptation et que cela soit reflété dans le triplement des fonds de la Convention et de l’Accord de Paris."
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Haro sur la déforestation...
"La lutte contre la déforestation et la dégradation des terres est un des leviers stratégiques de la réponse mondiale au fléau du changement climatique. L'accord de Paris en a dédié un article spécifique, l'article 5, invitant les pays à déployer des mesures pour préserver et renforcer les puits de carbone. Bien que cette question ne fait pas l'objet de discussion thématique dans l'agenda des négociations ici à Belém, des voix se sont levées pour dénoncer la dynamique très inquiétante de la déforestation, particulièrement dans les trois principaux bassins forestiers que constituent l'Amazonie, le Congo et Bornéo-Mékong. Il faut noter que les CDN de la plupart des pays présents à la COP30 contiennent des mesures visant à réduire la déforestation et restaurer les terres dégradées, principalement dans les forêts, les pâturages et les zones cultivées."
Que révèle l'accord conclu avec la Norvège ?
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"Dans le cadre de la mise en œuvre de sa mise en œuvre (CDN), le Gouvernement du Sénégal a fait de la coopération bilatérale un axe majeur de sa politique carbone. Ainsi, le METE a signé des accords bilatéraux pour le transfert des réductions d’émissions avec la Suisse, le Japon, la Norvège et avec Singapour des échanges sont en cours. La participation du Sénégal au marché international du carbone et la signature de ces accords vont faciliter non seulement la réalisation des objectifs de la CDN et l'augmentation de son ambition d'atténuation, mais également permettre de stimuler les investissements verts directs étrangers au profit des entreprises locales. Spécifiquement à l’accord signé avec la Norvège, le programme de Conception d’Approches Politiques, mis en place, pouvant donner lieu à des transactions carbone sous l’Article 6 de l’Accord de Paris, financé par la Norvège et exécuté en collaboration avec les Ministères dédiés, pourront enregistrer des résultats très intéressants. Ainsi, la sélection de l’Approche politique portant sur le « Développement des énergies renouvelables raccordées au réseau », l’évaluation des flux financiers et des impacts socioéconomiques a permis de confirmer un potentiel de transaction carbone de plus de 7 Millions de tonnes CO2 commercialisable qui devrait permettre de rendre les énergies renouvelables plus attractif pour le privé tout en générant des bénéfices non négligeables en matière de création d’emplois, d’augmentation du PIB et d’amélioration de la santé.'


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