L’État payait, pendant 10 ans, le loyer du HCCT qui logeait sur son propre immeuble
01 août 2025 à 18:53Le bâtiment qui abritait le HCCT a été acquis par l’Etat du Sénégal depuis 2014, mais l'Etat a continué, de 2014 à 2024, à payer des loyers sur son propre immeuble. Et cela pour un coût cumulé d’au moins 3 milliards FCFA en 2024.
Lors du lancement du plan de redressement économique et social, le Président Diomoaye Faye a fait une révélation scandaleuse sur la gestion des biens immobiliers de l'Etat. Il révèle que l’État a continué à payer des loyers pour un immeuble appartenant déjà au patrimoine public depuis 2014, entraînant une dépense de 3 milliards de francs CFA en 2024.
« L’immeuble qui abritait le HCCT a été acquis par l’État en 2014, mais de 2014 à 2024, l’État a continué à payer des loyers pour un bien qui lui appartient », a dénoncé Bassirou Diomaye Faye. Ce gaspillage, chiffré à « au moins 3 milliards FCFA en 2024 », aurait perduré sans la dissolution du HCCT.
En visite ce samedi à Thiaroye, l’une des zones les plus touchées par les inondations, le président Bassirou Diomaye Faye a dévoilé une série de mesures immédiates pour soulager les populations, tout en promettant une réorganisation structurelle à long terme pour lutter contre ce fléau récurrent.
La Division nationale de lutte contre le trafic de migrants (Dnlt) a démantelé à Kédougou un vaste réseau de prostitution impliquant plusieurs dizaines de jeunes filles nigérianes. Le lieu, connu sous le nom de « Ghana Bar », servait de façade à un système organisé de proxénétisme tenu par un ressortissant ghanéen.
Les fortes pluies du vendredi ont plongé plusieurs quartiers des Parcelles assainies sous les eaux. Entre visites de terrain et échanges directs avec les sinistrés, le gouvernement a tenté de rassurer les populations, notamment par un appel du Premier ministre Ousmane Sonko à l’imam Amar de l’Unité 24.
« Si nous n’avions pas agi, l’État aurait continué à payer ces loyers ad vitam aeternam », a-t-il dénoncé .Cette incohérence, selon le président, illustre la nécessité du « redressement » en cours, visant à optimiser les ressources publiques et à éliminer les dépenses superflues pour renforcer la souveraineté budgétaire.