Une habitude moderne aux effets délétères
Le "jeûne digital" consiste à réduire, voire supprimer, l’usage des écrans à certaines périodes, notamment le soir et le matin. Selon le Dr Émilie Stenback, spécialiste du sujet, ce mode de vie moderne perturbe nos rythmes biologiques. En cause, la lumière bleue émise par les écrans, qui altère la production de mélatonine, hormone régulatrice du sommeil. De plus, le stress généré par les notifications, les réseaux sociaux ou les emails nuit à l’endormissement. « Le téléphone est une source de stress, on se compare, on reçoit des notifications », explique-t-elle dans une émission de RTL.
Les conséquences sur le sommeil et la santé mentale
L'usage du téléphone au lit crée une association négative entre le lit et le stress, rompant ainsi le lien naturel entre lit et repos. Ce phénomène favorise les insomnies chroniques. Dès le réveil, consulter ses messages ou ses réseaux sociaux expose le cerveau à une excitation précoce, préparant le terrain à un stress prolongé toute la journée. Parmi les impacts notables :
une procrastination du sommeil due au « scrolling » prolongé ;
une augmentation du stress chronique liée à l’hyperconnectivité ;
une diminution de la qualité du sommeil, induite par la lumière bleue et les sollicitations numériques.
téléphone Mobile
Des stratégies simples pour se déconnecter
Adopter une hygiène numérique plus saine passe par des gestes simples. Le Dr Stenback recommande :
d’éteindre les écrans dès 20h et de ne pas les utiliser au lit ;d’éviter le téléphone au réveil, afin de préserver un éveil serein ;
d’activer des filtres de lumière bleue et de diminuer l’intensité lumineuse des écrans ;
de désactiver les notifications, voire de passer le téléphone en mode noir et blanc pour le rendre moins attrayant ;
de limiter ou supprimer certaines applications, grâce aux fonctions de "temps d’écran" ou "temps d’arrêt".
Ces ajustements favorisent un meilleur sommeil, une réduction du stress et une meilleure qualité de vie globale, en rétablissant un rapport plus sain à la technologie.
SOURCE : PasseportSanté