Ce sport permet de combattre les effets négatifs de la malbouffe sur le cerveau

On savait déjà qu'une alimentation trop riche en sucres et en matières grasses pouvait nuire à la santé du cerveau. Il a ainsi été démontré que les personnes qui ne jurent que par le "régime fast-food" souffrent davantage de problèmes de concentration et de mémoire, mais aussi de troubles de l'humeur et d'anxiété. Bref, les hamburgers, les frites et les nuggets ne sont pas les amis de notre esprit !

Une alimentation trop grasse et trop sucrée nous rend nerveux, inattentifs et déprimés

Des chercheurs de la University College Cork (en Irlande) viennent de faire une découverte intéressante : au moins chez les rongeurs, la course à pied serait efficace pour combattre les effets négatifs de la malbouffe... Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs irlandais ont donc travaillé avec des rats. Pendant 7 semaines et demie, la moitié des rats a reçu une alimentation normale, tandis que l'autre moitié a eu droit un régime excessivement gras et sucré. Dans chaque groupe, la moitié des rats a eu accès à une roue pour courir.

Première info : au terme de l'expérience, les scientifiques ont observé une modification de la flore intestinale des rats nourris avec un excès de gras et de sucre - sur les 175 métabolites étudiés, 100 ont été affectés de manière significative. Parmi ceux-là, 3 (l'ansérine, l'indole-3-carboxylate et la deoxyinosine) sont connus pour avoir un impact direct sur la régulation de l'humeur.

Courir pour "limiter les dégâts" de la malbouffe sur le cerveau

Cependant, les chercheurs ont également constaté que les répercussions négatives de la malbouffe étaient significativement moins importantes chez les rats qui avaient beaucoup utilisé leur roue pour courir. Chez ces rats, les fonctions cognitives (et notamment la navigation dans l'espace) étaient moins altérées ; ils étaient également moins anxieux.

Lire plus : https://www.pulse.sn/articles/news/senegal-international/la-mal-bouffe-est-responsable-de-11-millions-de-morts-par-an-selon-lonu-2024093008311933504

Peut-on en conclure que, lorsqu'on a l'habitude de manger du fast-food, se mettre au running permet de "limiter les dégâts" sur le cerveau ? Pas sûr, car les scientifiques irlandais rappellent que ces travaux ont été réalisés sur des rats (ce qui ne permet pas des conclusions sur l'être humain), et uniquement sur des mâles. Cependant, cette hypothèse mérite d'être testée : on essaye ?

Source : Brain Medicine