Les résultats de l'étude
L’analyse s’est basée sur 1 500 centenaires américains nés entre 1880 et 1895. Leurs données ont été comparées à celles de leurs frères, sœurs et conjoints, afin de neutraliser l’impact de l’environnement et de la génétique familiale. Ce croisement a permis de mesurer l’influence spécifique du mois de naissance.
Les résultats montrent une tendance claire : une proportion plus importante de centenaires est née à l’automne, en particulier entre septembre et novembre. À l’inverse, les naissances au printemps et en été sont moins représentées dans ce groupe. Les auteurs précisent que cet effet reste perceptible même en tenant compte du cadre familial et social partagé.
)
Des hypothèses encore ouvertes
La raison exacte de ce phénomène reste incertaine. Plusieurs pistes sont avancées :
L’impact de certaines maladies infectieuses, comme les pics d’épidémie de poliovirus observés en été, qui pourraient influencer la santé à long terme si l’exposition survient pendant la grossesse.
Les déficits saisonniers en vitamines ou nutriments au cours du développement prénatal et de la petite enfance.
L’effet de la température et de l’ensoleillement sur l’organisme, notamment à des moments critiques de la croissance.
Une correlation à nuancer
)
Ces observations ne signifient pas que toutes les personnes nées en automne deviendront centenaires. L’espérance de vie reste fortement conditionnée par d’autres facteurs comme l’alimentation, l’activité physique, les habitudes de vie ou encore les progrès médicaux.
Source : Passeportsanté