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Affaire « Kocc Barma » : Le site Seneporno reste actif malgré l'arrestation de Kocc

Malgré l’arrestation d’un présumé complice à l’AIBD et les efforts des enquêteurs de la cybersécurité, le site pornographique Seneporno demeure toujours accessible. Un fait qui relance les interrogations sur l’ampleur du réseau et la solidité de ses ramifications numériques.

Alors que l’affaire « Kocc Barma » continue de faire grand bruit au Sénégal, un élément intrigue , le site Seneporno, cœur du scandale, reste toujours fonctionnel. Pourtant, la Division de la cybersécurité de la police nationale a engagé une vaste traque contre les acteurs présumés de ce réseau numérique spécialisé dans la diffusion de contenus intimes sans consentement. L’un des derniers rebondissements de l’enquête est l’interpellation à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) d’un homme identifié sous le nom de El Hadj D. Selon des sources proches du dossier, il aurait été surveillé de près avant son arrestation, juste avant son enregistrement pour un vol à l’étranger. Il serait soupçonné de faire partie de l’équipe technique ou logistique derrière le site.

Affaire « Kocc Barma » : Le site Seneporno reste actif malgré l'arrestation de Kocc

Mais l’arrestation de ce présumé complice ne semble pas avoir impacté la plateforme, qui continue d’émettre ses contenus en ligne. Ce constat relance les inquiétudes sur l’étendue réelle du réseau « Kocc Barma » et la difficulté pour les autorités à en venir à bout. La persistance du site malgré les actions policières laisse penser qu’il s’appuie sur une infrastructure solide, peut-être hébergée à l’étranger, et probablement gérée par plusieurs acteurs aux rôles bien définis. Pour rappel, les autorités avaient déjà saisi les noms de domaine Babiporno et BoyDakar lors d'opérations précédentes. Toutefois, leur neutralisation complète semble plus complexe que prévu, dans un contexte où les plateformes peuvent être rapidement dupliquées ou migrées vers d’autres hébergeurs. Derrière cette affaire, ce sont des dizaines, voire des centaines de victimes potentielles qui sont en jeu. Des données intimes, des vidéos volées, des vies exposées… et un flou inquiétant sur l’identité complète de ceux qui exploitent ces contenus.

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Les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour identifier d’autres complices et comprendre l’architecture complète de ce réseau. Les prochaines semaines pourraient être décisives dans ce qui s’apparente de plus en plus à un vaste réseau criminel numérique organisé.

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