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Brigitte Macron victime de cyberharcèlement, dix personnes devant la justice

Dix individus comparaissent ce lundi devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir participé à une campagne de cyberharcèlement contre Brigitte Macron. La première dame de France a été la cible d’une rumeur transphobe virale, amplifiée par des réseaux complotistes en France et à l’étranger.

Le procès, qui se tient au tribunal correctionnel de Paris, vise huit hommes et deux femmes âgés de 41 à 60 ans, soupçonnés d’avoir tenu des propos malveillants sur Brigitte Macron, en questionnant son “genre” et sa “sexualité”, et en assimilant la différence d’âge avec son mari à de la “pédophilie”, selon le parquet. Cette rumeur, née dès l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, a largement circulé aux États-Unis, où le couple présidentiel a récemment engagé des poursuites pour diffamation contre la podcasteuse Candace Owens, proche de l’extrême droite américaine, connue pour ses positions controversées.

Brigitte Macron victime de cyberharcèlement, dix personnes devant la justice

Plusieurs prévenus ont relayé sur les réseaux sociaux les publications de l’influenceuse américaine, notamment une série de vidéos intitulée Becoming Brigitte et une détournée du magazine Time, présentant Brigitte Macron comme “homme de l’année”. Certains ont même évoqué l’organisation de “2.000 personnes” prêtes à se rendre à Amiens pour enquêter sur la première dame. L’enquête a été menée par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) après une plainte déposée par Brigitte Macron en août 2024, entraînant plusieurs interpellations en décembre 2024 et février 2025.

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Parmi les prévenus figurent Aurélien Poirson-Atlan, 41 ans, alias “Zoé Sagan”, un publicitaire suivi sur les réseaux sociaux, ainsi que Delphine J., 51 ans, surnommée Amandine Roy, qui avait relayé la rumeur selon laquelle Brigitte Macron n’aurait jamais existé. Son avocate a affirmé qu’elle se contentait de “rebondir sur l’actualité” et que “aucun message n’a directement été adressé à Mme Macron”. Les prévenus, parmi lesquels un élu, un galeriste et un enseignant, encourent jusqu’à deux ans de prison.

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