Selon les premiers éléments recueillis, l’acte aurait été pratiqué par la tante de l’enfant, Mariam Diallo. C’est la grand-mère maternelle qui, après avoir constaté la dégradation de l’état de santé de la fillette, a décidé de porter plainte. Alertée, la gendarmerie a interpellé la suspecte le 18 août 2025 à son domicile. Placée sous mandat de dépôt, elle attend désormais de comparaître devant la justice.
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L’excision est formellement prohibée par le Code pénal guinéen et les textes relatifs à la protection de l’enfance. Pourtant, cette pratique persiste dans de nombreuses localités, y compris dans la capitale. Le silence des familles, la pression sociale et le poids des traditions expliquent la difficulté à éradiquer ce phénomène. Pour plusieurs défenseurs des droits humains, la mort de cette fillette doit servir d’électrochoc : « Tant que la société continuera à tolérer ces pratiques, d’autres enfants risquent d’en mourir », alertent-ils. En attendant, la famille de la victime reste plongée dans le deuil, tandis que l’enquête se poursuit pour établir toutes les responsabilités.