La station touristique de Saly Portudal, prisée des vacanciers, a été secouée par un crime d’une brutalité inouïe. Aux alentours de 2 heures du matin, un gang lourdement armé a attaqué la résidence « Les Diamantines », derrière l’hôtel La Tanière. Leur cible : la villa de Lydia Assani, célèbre architecte béninoise établie au Sénégal. Cinq vigiles, chargés de la sécurité des lieux, ont été violemment neutralisés. Ligotés sous la menace d’armes à feu, de machettes et de marteaux, ils n’ont rien pu faire pour empêcher l’intrusion. À l’intérieur de la maison, la fille adoptive de Lydia Assani, J. A. Ndiaye (28 ans), une domestique et une fillette de 7 ans ont été brutalement réveillées.
braquage armée
Les malfaiteurs, à la recherche de valeurs, ont exigé l’emplacement du coffre-fort. Pris de panique, l’enfant aurait fini par céder sous la pression. Le butin est conséquent , plus de 10 millions de francs CFA en espèces, des bijoux en or et en diamant, ainsi que des pierres précieuses. Mais au-delà du vol, l’horreur atteint son comble. J. A. Ndiaye est traînée hors de sa chambre, violée collectivement, frappée, puis conduite de force à la cave pour subir une seconde agression sexuelle. Elle s’évanouira dans la cour arrière, laissant derrière elle une scène de terreur. Le commando quitte les lieux avec la Ford Limited de Lydia Assani, qu’ils abandonnent ensuite à Nguékokh, sans doute pour brouiller les pistes. L’alerte est donnée peu après 4h du matin, lorsque la domestique parvient à joindre Mme Assani à l’étranger. Une enquête immédiate est lancée par le commissariat de Saly.
Viol
Grâce aux caméras de vidéosurveillance, plusieurs visages sont identifiés, offrant un espoir de traquer les auteurs. Les vigiles ont été interpellés dans un premier temps, puis relâchés, faute de preuves les impliquant directement. J. A. Ndiaye est aujourd’hui hospitalisée dans une clinique spécialisée, sous assistance psychologique et médicale. L’enquête est menée par la Brigade de recherches, avec un objectif clair , mettre la main sur les agresseurs, et restaurer la sécurité dans une zone jusque-là perçue comme paisible.