30 juillet 2025 à 12:59Fin de supplice pour Moustapha Diakhaté. L’ancien député a été relaxé du chef d’offense à une personne exerçant une part des prérogatives du président de la République.moustapha diakhaté
Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a vidé, ce mardi 30 juillet 2025, l’affaire Moustapha Diakhaté. L’ancien député a été relaxé du chef d’offense à une personne exerçant une part des prérogatives du président de la République. Par contre, il a été reconnu coupable d’offense au chef de l’État. En conséquence, le tribunal l’a condamné à une peine de deux mois de prison, dont 15 jours ferme.
Moustapha Diakhaté était poursuivi pour «offense au chef de l’Etat et à une personne exerçant une partie des prérogatives présidentielles». Le Parquet avait requis 6 mois de prison dont 3 mois ferme, et 200 000 F Cfa d’amende. Arrêté le 10 juin, il a été placé sous mandat de dépôt, puis jugé le 18 juin dernier.
Le Premier ministre Ousmane Sonko prépare une refonte de son équipe. Annoncé en filigrane, le remaniement gouvernemental vise un recentrage stratégique de l’action publique. Trois figures politiques émergent déjà comme potentielles recrues.
Cinq cents jours après son investiture, Bassirou Diomaye Faye impose un nouveau style de gouvernance, marqué par la transparence budgétaire, la réforme institutionnelle et la promesse d’une souveraineté économique. Un cap qui contraste avec les débuts de Macky Sall, centrés sur les infrastructures et la croissance à tout prix. Dans cette bataille des premiers pas, les chiffres et les symboles ont parlé. Comparatif.
Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi, l’ancien parlementaire Moustapha Diakhaté a sévèrement critiqué la gouvernance du tandem Diomaye-Sonko. Il accuse le pouvoir en place d’avoir mis à mal les institutions, les libertés fondamentales et l’État de droit.
A rappeler également que les poursuites de l’ancien président du Groupe parlementaire Benno bokk yaakaar (Bby) font suite à des propos tenus, dans lesquels il aurait traité les plus hautes autorités de l’Etat de «gougnafiers»