Face à la presse, Wally Diouf Bodiang n’a pas mâché ses mots à l’encontre de la stratégie défensive de Macky Sall. Selon lui, « le recours à des avocats étrangers traduit une volonté de diversion, alors que le véritable enjeu demeure la transparence et la reddition des comptes ». Le DG du PAD a ironisé sur le recours à des avocats internationaux : « Des centaines de Sénégalais, dont moi, ont des avocats. Permettre à quelqu’un d’envoyer des avocats après tout ce qu’il a fait, c’est déjà un privilège dans ce pays. Cela montre que nous restons un État de droit. » Wally Diouf Bodiang a ciblé spécifiquement Maître Pierre-Olivier Sur, l’avocat français venu défendre l’ancien président.
waly diouf bodian DG PORT DE DAKAR
« Nous comprenons mieux votre langue et le droit que vous-même », a-t-il lancé, jugeant les propos de l’avocat « insultants » pour la justice sénégalaise. Il a également dénoncé les déclarations qualifiant le dossier de « procès stalinien », avertissant qu’elles frôlent « l’incident diplomatique » et constituent une tentative de victimisation. Pour lui, le recours à des avocats internationaux n’a aucun sens à ce stade, car « on n’est pas encore dans un combat judiciaire ». Selon Wally Diouf Bodiang, ce sont plutôt des spécialistes du droit budgétaire et des financiers qu’il fallait consulter pour clarifier les mécanismes de la dette.
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Il a rappelé que le Sénégal consacre près de 16 milliards de francs CFA chaque mois au remboursement du service de la dette, illustrant selon lui « l’ampleur du fardeau laissé par l’ancien régime ». Poursuivant ses accusations, il a affirmé que Macky Sall avait « institutionnalisé la dissimulation » : « Macky Sall a mis en place un système global de tricherie. Tout était faux sous Macky Sall , les chiffres, les bilans, les discours. Ce qui était vrai, c’est qu’il s’appelait Macky Sall et qu’il était président », a-t-il dénoncé. Pour conclure, Wally Diouf Bodiang a exprimé sa confiance dans la justice et la transparence : « On aura Macky Sall sans viser. Nous n’avons pas besoin de créer une dette de 4 000 milliards pour l’obtenir. Il devra simplement répondre de ses actes. »


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