La principale raison du succès de Ligue 1+ cette saison reste son attractivité financière. Un tarif moins cher tout en conservant une bonne qualité de retransmission et de contenu éditorial. Quasiment tout le contraire de ce qu’avait pu faire DAZN par le passé. Les abonnés sont au rendez-vous, mais cela s’explique également par la lutte contre le piratage, que réclamait la plateforme britannique, qui s’est clairement intensifiée.
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Les sites de streaming peuvent être bloqués immédiatement, et non plus 48 heures après, par des décisions de justice accélérées. La réactivité est la clé dans ce dossier, et les premiers écrans noirs pour les détenteurs d’IPTV ont aussi été perçus en France et dans le reste de l’Europe. Il reste encore beaucoup de parades pour les utilisateurs et les diffuseurs illégaux, et Canal+ ainsi que BeIN Sports mènent la fronde pour obliger les sociétés de VPN à couper l’accès aux sites diffusant les compétitions sportives illégalement.
Environ 300 domaines sont concernés, et les décisions de justice vont en faveur des diffuseurs officiels pour le moment. Mais la mise en place de ces coupures sont pour le moment très lentes, soulignent Canal+ et BeIN Sports, pour qui des décisions prises en mai dernier n’ont pas toujours été appliquées. Les VPN résistent en effet, expliquant à la fois que les blocages de sites ciblés peuvent être compliqués à réaliser, et surtout que la confidentialité et la neutralité des flux pourraient être perturbées.
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L’utilisation des VPN garantit cet anonymat et l’absence possible de géolocalisation, mais le succès de ces sociétés repose sur une grande majorité de consommateurs qui utilisent ce moyen pour accéder à des contenus illégaux. Un bras de fer qui devrait connaitre son épilogue prochainement, les VPN étant sous une grosse pression de la justice et des diffuseurs légaux. Avec le risque qu’ils voient leur chiffre d’affaire chuter drastiquement si ces interdictions devaient s’appliquer