Et si c’était la bonne année ? Il y a un an, alors que le PSG avait déjà tourné les pages Neymar et Lionel Messi, Luis Enrique assurait mordicus que son équipe allait être meilleure même avec le départ du buteur prolifique qu’était Kylian Mbappé. La formation du coach espagnol est aujourd’hui bien plus complète tant offensivement que défensivement, c’est un fait. Elle se retrouve à une victoire d’un sacre en Ligue des champions, un titre européen qu’attend le Qatar depuis le rachat du club parisien en 2011.
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Vainqueurs 1-0 la semaine dernière à l’Emirates Stadium, les Parisiens n’ont souffert qu’une quart d’heure face à Arsenal, mercredi soir au Parc des Princes, avant de s’envoler vers la finale du 31 mai contre l’Inter Milan à la faveur d’une victoire 2-1 face aux Gunners. Gianluigi Donnarumma s’est interposé d’entrée sur deux tentatives londoniennes et Fabian Ruiz, d’une énorme reprise du gauche (déviée par William Saliba), a ouvert le score dans une ambiance complètement dingue (27e).
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L’équipe de Mikel Arteta, avec son intenable Buyako Saka sur l’aile droite, s’est montrée moins dangereuse par la suite. Le PSG a d’abord manqué l’occasion de se mettre à l’abri sur un penalty repéré par l’arbitre vidéo, après un tir d’Achraf Hakimi contré par le bras de Myles Lewis-Skelly. Le penalty au ralenti de Vitinha a été repoussé par David Raya (69e).