Pulse logo
Pulse Region

Son combat contre Balla Gaye 2 compris, les dessous explosifs de l'affaire Siteu

Son combat contre Balla Gaye 2 prévu le 20 juillet prochain est compromis. Le lutteur Siteu est suspendu pour une période de 2 ans par l’Organisation nationale antidopage du Sénégal (ONADS), pour violation des règles d’antidopage.
84531532-60356553
84531532-60356553

Siteu était dans le collimateur de l’Agence mondiale de l’antidopage, après ès avoir refusé «catégoriquement» de se soumettre à un test antidopage à la suite de son combat face à Modou Lô, du 24 novembre 2024. C’est pendant qu’il défiait Balla Gaye 2 lors du face-à-face de samedi dernier que l’information sur sa suspension est tombée, se propageant telle une traînée de poudre dans le monde de la lutte renseigne L'OBS. La décision prise par l’Organisation régionale antidopage (ORAD) des zones 2 et 3 de l’Afrique a été rendue publique samedi soir, confirmant une suspension du lutteur pour deux ans, couvrant la période du 24 novembre 2024 (jour de son combat avec Modou Lô) au 23 novembre 2026.

Son combat contre Balla Gaye 2 compris, les dessous explosifs de l'affaire Siteu

Ce que dit la lettre envoyée à Siteu

"Le 24 novembre 2024, un Agent de Contrôle du Dopage (ACD) de I'ONADS a été mandaté pour prélever votre échantillon d’urine dans le cadre d’un contrôle En-Compétition faisant partie du programme national antidopage. Malgré plusieurs tentatives de la part de l’ACD, un refus catégorique de vous approcher lui a été opposé par votre manager, Monsieur Max Mbargane. Bien que tout sportif est censé connaître les règles et politiques antidopage qui s’appliquent à lui, vous ne vous êtes pas présenté au poste de contrôle antidopage où attendait l’équipe antidopage jusqu’à 23h30, le soir du 24 novembre 2024. Le 28 janvier 2025, une notification de Violation potentielle des RAD vous a été adressée pour demander vos explications."

Le 11 février 2025, une réponse a été reçue de votre part confirmant que vous ne vous êtes pas présenté au poste de contrôle du dopage, malgré la demande de l’ACD. Par conséquent, vous êtes formellement accusé d’avoir commis une violation de l’article 2.3 des RAD : 2.3 Se soustraire au prélèvement d’un échantillon, refuser le prélèvement d’un échantillon ou ne pas se soumettre au prélèvement d’un échantillon de la part d’un sportif.L’Organisation explique ainsi sa décision : «En référence aux dispositions du Code Mondiale Antidopage, qui autorise les sportifs en situation de violation des règles antidopage (VRA) de faire appel d’une décision de sanction, à compter de la date de réception de la décision de sanction. Vu que Monsieur Moustapha Senghor n’a pas fait appel de la décision N0 :0037 du 08 mai 2025, la période d’inégalité est confirmée selon l’article 2.3 des RAD."

Le CNG va appliquer la sentence 

Selon des informations de l’Observateur, l’Organisation régionale antidopage (ORAD) qui regroupe plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo, aurait demandé au Comité national de gestion de la lutte (CNG) et à l’Organisation nationale antidopage du Sénégal (ONADS) de veiller scrupuleusement à l’application de cette sanction. Même si le CNG ne s’est pas officiellement prononcé sur cette affaire, qui doit certainement faire l’objet de discussion, cet après-midi, à l’occasion de la réunion hebdomadaire, une source proche de l’instance dirigeante de la lutte sénégalaise rapporte qu’ils seront tenus à respecter cette décision.

Son combat contre Balla Gaye 2 compris, les dessous explosifs de l'affaire Siteu

Lire plus : https://www.pulse.sn/articles/le-combat-balla-gaye-2-siteu-ficele-le-20-juillet-2025-2025010307325489313

Selon la même source, le Comité national de gestion de la lutte (CNG) ne peut pas autoriser un lutteur suspendu à faire un combat. Un tel acte exposerait la discipline à des sanctions internationales, notamment un retrait de reconnaissance ou un gel des appuis institutionnels. «On n’a pas encore reçu de notification officielle. Mais le CNG a signé une convention avec l’Organisation régionale antidopage (ORAD). Donc toute décision qu’elle aura prise, sera scrupuleusement respectée par le CNG. Dès ce lundi, on verra la posture à prendre, parce que l’affaire va être discutée en réunion», informe-t-on. 

Abonnez-vous pour recevoir des mises à jour quotidiennes.