En froid depuis plus d'une semaine, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko semblent s’être réconciliés. Selon les informations de Babacar Touré, des médiateurs de l'ombre aurait rapproché le Président de la République et son Premier ministre. Le tandem s'est reconcilié à la suite d'un entretien qualifié d’"intense" et "décisif". Après plusieurs heures d’échanges, les deux hommes auraient dissipé les tensions qui alimentaient depuis quelques jours les spéculations autour d’un profond malaise au sommet de l’exécutif.
Cette rencontre intervient après une brouille née du limogeage d’Aïda Mbodj de la coalition présidentielle par le Président Diomaye Faye. Une décision qui avait créé la surprise et déclenché une réaction immédiate du camp Sonko. Deux heures après, Ousmane Sonko et ses proches publiaient un communiqué annonçant le maintien de l’ancienne ministre à la tête de la coalition, mais sous une nouvelle appellation : ACTE. Une posture interprétée comme un défi direct à la décision présidentielle et qui a contribué à intensifier les tensions.
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C’est dans ce contexte délicat que le chef de l’État et son Premier ministre ont finalement décidé de se retrouver pour un échange franc et approfondi. Selon le journaliste Babacar Touré, l’atmosphère s’est apaisée au terme de la rencontre. « Le Président Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, se sont vus hier soir (dimanche) pendant plusieurs tours d'horloge... La crise est derrière nous », assure le journaliste.
La reconciliation entre Sonko et Diomaye est confirmée par le député Sanou Dione. "Il y a eu des conciliabules, il y a eu reconciliation entre les deux hommes, grâce aux médiations initiées par des chefs religieux, des chefs coutumiers, et des politiques. Ils se sont entendus et donc se sont reconciliés pour l'intérêt de la Nation", a confié le député de la mouvance présidentielle.
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Libération informe dans son édition de ce lundi que le Président Diomaye Faye voulait faire une déclaration publique dès le lendemain du «téra meeting» de Ousmane Sonko. L’objectif était sans doute d’apporter la réplique au leader de Pastef qui, sans citer de nom, avait ouvert le feu sur des membres de la mouvance présidentielle réputés proches du chef de l’État. «Mais, révèle le journal, c’était sans compter avec certains de ses conseillers, qui se sont opposés à cette initiative et lui ont suggéré de gérer les divergences en interne.»


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